Je marchais le long d'un couloir interminable, l'arme de l'homme qui m'avait repéré dans le dos. Il semblait d'ailleurs beaucoup plus paniqué que moi. Pff, et dire qu'il faisait partie d'un gang de tueurs, je pensais qu'ils seraient beaucoup plus courageux.
Nous arrivâmes finalement devant une grande porte. L'homme l'ouvrit, et un escalier s'offra à moi. Il me poussa du bout de son arme pour me faire descendre.
Cet escalier menait à ce qui semblait être un cachot. Il pensait m'enfermer si facilement ? Il me sous-estimait ...
Je fis volte-face et balançais ma jambe dans la figure de mon adversaire. Il lâcha son arme et j'en profitais pour la récupérer. Je ne lui lassais pas le temps de se relever et lui assénais un violent coup de crosse dans la tempe. Il s'effondra, inconscient.
J'entendis des bruits de pas dans l'escalier : les renforts arrivaient.
Une centaine d'hommes armés firent irruption et se jetèrent sur moi. Je les achevais un par un d'une balle dans la tête. Mais mon chargeur se vida plus vite que prévu et je me retrouvais à court de balles. Il n'y avait plus qu'une chose à faire : fuir.
Je me mis à courir, les malfaiteurs restants à mes trousses. L'un courru plus vite que les autres et me rattrapa. Je lui fis une prise de karaté et l'envoyait contre un mur. Je continuais ma course quand soudainement, je trébuchais sur le vide. Ma cheville s'était foulée, et je n'arrivais pas à me relever. Je me retournais et eu le temps de voir une horde de chiens de chasse me sauter au visage.
Quand j'ouvris les yeux, je me trouvais dans un lit. Waouw, alors tout ça n'était qu'un rêve ? Je me levais et allait saluer mes parents qui devaient se trouver dans le salon.
"Ah ! Te voilà enfin, s'écria ma mère en me voyant arriver. Tu as bien dormi ?
-Oui merci, répondis-je en baillant.
-Désolée de te demander ça dès le réveil mais tu peux aller appeler le chien s'il te plaît ? Il doit être dans le jardin.
-Oui maman" dis-je en sortant dans le jardin.L'air matinal me caressa le visage. Il faisait plutôt beau. Je fis le tour du jardin mais ne vis pas le chien. Je décidais de l'appeler :
"Jack ! Viens mon chien ! Jaack ?" criais-je.
J'entendis mon chien aboyer dans mon dos. Je me retournais et me retrouvais face à un immense griffon.
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BONSWUAARE ! Alors je met cette petite note de fin pour vous indiquer que cette petite histoire est terminé. Si vous lisez mes autres histoires (en particulier Il Était Humain) la thématique du rêve revient souvent, donc vous comprendrez que j'aime bien ce sujet x)
Pour les plus intéressés, vous aurez compris le lien avec le titre. Pour les plus ignorants (ce n'est pas une insulte je vous le promet) le sommeil paradoxal est la phase du sommeil où on rêve (tout simplement !). Cette phase se situe juste à la fin du cycle du sommeil.
Ensuite, vous remarquerez qu'il y a cinq chapitres (si on exclu la partie présentation) qui contiennent chacune, un rêve. Là aussi, c'est voulu : une personne ferait entre trois et cinq rêves par nuit. Bon d'accord y a une petite incohérence à la fin car il semblerait qu'il y a un sixième rêve mais chuut.
J'espère que cette nouvelle vous à plu et je vous souhaite à tous une bonne nuit !
-JeSuisLeCha
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Sommeil Paradoxal [Terminé]
Short StoryNous ne connaissons rien de cette personne, hormis ses rêves.