Chapitre 9 - Kaichou wa maid sama

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« Aujourd'hui était un conte de fée, tu ressemblais à ces princes charmant tant convoité

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« Aujourd'hui était un conte de fée, tu ressemblais à ces princes charmant tant convoité. J'étais certainement ta princesse non ? Car tes yeux ne me quittaient plus. J'étais si heureuse... mais le problème était là. Ce n'était qu'un compte de fée... crée par une petite fille bien trop imaginative... Le monde n'a rien de rose ou de pailleté. »

{ PV Takumi }


Le diner se termina tard dans la soirée. Après avoir souhaité une bonne nuit à Amélia, nous regagnâmes notre chambre en silence. Misaki semblait pensive, après tout Amélia avait beau avoir fait table rase, elle avait tout de même mis les pieds dans le plat en début de soirée. Et j'étais sûr que Misaki se torturait encore l'esprit avec ces bêtises. Elle devait encore s'en vouloir de ne pas être à la hauteur de ce qu'on attendait d'elle, de ce qu'on attendait du fils de monsieur Wheeler. Je soupirais, honteux. Tout ça était de ma faute. Si elle était sortit avec un garçon ordinaire elle n'aurait pas eu tous ces soucis. Si d'ailleurs, j'avais simplement refusé cette invitation, nous aurions pu vivre comme avant. Elle aurait ignoré tout cela. Enfin... peut-être pas ignorer, mais en tout cas cela ne l'aurait pas affecté. Mais après mure réflexion, se cacher n'était pas une solution. Mon beau-père aurait finit par l'apprendre d'une manière ou d'une autre. Et cet horrible personnage s'en serait surement pris à Misaki, rien que d'y penser les sueurs froides me faisaient trembler d'angoisse. Je savais de quoi il était capable et torturer une femme était une partie de plaisir pour lui. En réfléchissant, c'était la première fois que j'avais peur de quelque chose. Ses menaces et ses ordres n'avaient jamais fonctionné sur moi car je n'avais rien à craindre. Il aurait pu me couper les vivres, me retirer tout mon rang, même me faire mal physiquement, peu importe. J'étais fort, la vie m'avait forgée et j'aurais su me relever. Mais qu'il s'en prenne à Misaki... non. Je ne le laisserais jamais faire ça. Je connaissais bien ma petite amie. Elle se faisait forte et sans aucune crainte. Mais au fond d'elle, elle était une jeune fille tout ce qu'il y a de plus normal. Elle avait peur, elle était frêle et fragile. Et n'importe quel homme aurait eu l'avantage physique sur elle. Sans parler qu'elle était également fragile mentalement. Le fait de toujours se préoccuper des dires des autres en était une preuve. Mais je m'étais jurer de toujours la protéger et de ne jamais laisser qui que ce soit lui faire du mal.

J'ouvris la porte de la chambre, qui répliqua par un agaçant grincement. Ces chambres d'amis ne devaient pas souvent être utilisés, les mécanismes manquaient d'huile mais soit. Je laissais Misaki entrer la première et refermais la porte derrière moi, prenant soin de verrouiller la porte à clé. Ne sait-on jamais... J'adorais Amélia, mais cette maison me mettait encore mal à l'aise et j'avais une nette impression qu'il pourrait venir n'importe quand. Qu'il pourrait venir dans cette chambre. Non, il était inconcevable que cela arrive.

Misaki avait déjà pris place sur le lit et prenait soin de détacher ses cheveux, qu'elle avait remonté en queue de cheval pour le diner. Ses longs cheveux bruns, retombèrent telle une cascade devant son visage, m'empêchant de la voir. Je savais qu'elle se cachait pour que je ne puisse plus voir ses yeux tourmentés. Je voulais la consoler, lui parler de tout cela, mais si j'entamais la discussion. Elle se braquerait et finirait par s'en vouloir encore plus. Tans pis, je ferais mieux de me taire pour cette fois. Je détestais être là à la voir souffrir et ne rien pouvoir faire. Je me sentais inutile et encore plus coupable.

Apprend-moi à aimer || Maid Sama Fan Fiction - FROù les histoires vivent. Découvrez maintenant