Chapitre 10 - Kaichou wa maid sama

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« Il y a des jours où plus rien ne va, où le simple rayon de soleil peut nous aveugler, où l'on resterait bien immobile sous la couette, au chaud, là où plus rien ne nous atteins

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« Il y a des jours où plus rien ne va, où le simple rayon de soleil peut nous aveugler, où l'on resterait bien immobile sous la couette, au chaud, là où plus rien ne nous atteins... On veut juste oublier, s'enfuir de nos cauchemars. Mais le passé ne s'oublie pas, le destin est déjà tracé... Ce cauchemar est bien réel ? J'en ai bien l'impression ... »

{ PV Misaki }

Le repas se déroula dans une ambiance pesante et peu agréable. Je fixais mon assiette avec l'estomac noué, priant pour que mon déjeuner ne veuille pas rendre l'âme devant toutes ces convives. Je pris une profonde inspiration en espérant que celle-ci me remettrait d'aplomb, mais j'eus l'impression de chanceler juste après. Bon cette tentative était vaine. J'eus le tic de jouer quelques instants avec mes mains sous la table, ça au moins, cela me changerait les idées. Je devais me sortir toutes ses pensées noires de la tête. Il ne fallait surtout pas stresser. Je n'étais pas au milieu de tous ses Bourges, dans une soirée huppée, surement la plus prestigieuse d'Angleterre d'ailleurs. J'étais sur de trouver des personnes connues si j'arrivais à observer autour de moi. Mais bon, voyons le côté positif de la chose Misaki. Tu es là, avec Takumi... et... et son père t'aurait surement déjà tué si son regard pouvait le faire. Je relevais timidement les yeux pour croiser brièvement ceux de monsieur Wheeler qui sembla me transmettre sa haine de ses yeux bleus nuit. J'avais de fortes chances de me retrouver en plat de résistance à ce beau banquet. Je fermais les yeux rapidement, déglutissant. Je n'avais pas pour habitude de me laisser marcher sur les pieds, mais cet homme semblait plus que malfaisant. Les garçons que je fréquentais et que je punissais, en temps que présidente, étaient des cancres, pas des tueurs. Quand je croisais le regard de monsieur Wheeler, il me faisait vibrer négativement. Je soupirais à nouveau, me forçant à garder mes yeux en direction de mes mains posées sur mes cuisses. J'entrelaçais mes doigts, espérant que les tremblements de mes membres finiraient par stopper de cette manière, mais c'était peine perdu. J'avais l'impression d'être un agneau livré au milieu d'une meute de loup. Et le père de mon petit ami, semblait être le chef de cette meute. Quelle chance...

Le fin bruit des cuillères en argent sur les assiettes de velouté me vinrent aux oreilles. Elles tintaient comme des clochettes à l'unisson et je me surpris à avoir un nouveau haut le cœur. Comment pouvait-on penser à manger à cet instant. Mes yeux se posèrent sur l'assiette de velouté de tomate aux aromates encore fumante. Le met était raffiné et la simple odeur aurait rendu n'importe quel homme affamé. Et pourtant, moi, elle me donnait tout simplement la nausée. Je redressais le regard et croisait cela d'Amélia à nouveau, qui semblait désolée et toujours aussi perdue. Elle fixa son regard dans le mien et m'invita à prendre une cuillère de velouté en sa compagnie, surement pour me donner des forces. Mais mes mains semblaient refuser toutes actions et j'avais peur de paraitre ridicule si elles se mettaient à faire n'importe quoi contre mon grès. Il ne suffirait plus que je me couvre de honte. Les gens me regardaient déjà suffisamment de travers, je n'avais pas besoin d'en rajouter.

Apprend-moi à aimer || Maid Sama Fan Fiction - FROù les histoires vivent. Découvrez maintenant