Nousseiba: À coeur ouvert.

Partie 05.

Salutos, Salaam Aleykoum les locos 🌹

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(Précédemment)

Je serrais l'écharpe de ma défunte mère, la tête bousculée par des bribes de souvenirs de mon Liban adoré et de ma mère quand sonna mon téléphone portable. Je me lève de mon fauteuil en soufflant avant de répondre à cet appel provenant de mon père.

- Oui? Allo?

- Allo Nousseiba? Fit mon père en reniflant, ce qui mit mon coeur en alerte.

- Oui, papa? Tu pleures? Qu'est ce qu'il y a?

- Nousseiba Nassim est à l'hopital, son coeur est malade...Nousseiba re...rejoins moi.

Le début d'une descente agonisante aux Enfers.

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Mon coeur tambourinait dans ma poitrine. Nassim? Malade? Mon sang ne fit qu'un tour tandis que je plaquai ma main sur ma bouche, sous le choc.

Il ne pouvait pas, il ne pouvait pas être malade...Son coeur? Et puis quoi encore? Je refusais catégoriquement d'y croire, me pinçant, me giflant, pensant intérieurement que j'allais me réveiller.

Tout m'était tombé dessus sans que je ne m'y attende, c'était beaucoup trop...Beaucoup trop d'émotions et de choc. Je venais de raccrocher le téléphone mais c'était aux meubles que je devais m'accrocher pour pouvoir me mouvoir. Je...Je n'y croyais pas.

Et moi qui n'avais même pas été présente lors de son match, à ses côtés pendant qu'il n'allait pas bien du tout...J'étais une très mauvaise soeur, j'étais égoïste et stupide.

Rapidement, je compose le numéro de téléphone de mon chauffeur, Ouneys pour qu'il puisse me ramener au CHU en vitesse. Il m'a dit qu'il arrivait, j'étais franchement sur les nerfs, stressant comme une dingue, me rongeant les ongles tandis qu'il était en route. Quand j'ai vu la voiture de fonction se garer au coin de la fenêtre, j'ai couru vers lui avant de claquer la porte et d'entendre le moteur ronronner jusqu'à l'hopital.

- Il s'est passé quoi Nousseiba?

- Je sais pas Ouneys, mon père m'a appelé, Nassim est à l'hosto, il m'a dit que son coeur était malade, balbutiais-je en craquant mes doigts sous l'effet du stress.

Il s'est retourné vers moi, arborant un visage désolé avant d'accélerer. L'on est rapidement arrivés, j'ai décroché ma ceinture, m'apprêtant à courir jusqu'à l'intérieur mais Ouneys a retenue fortement mon poignet.

- Il s'en sortira, s'il te plait tient moi au courant Nousseiba.

J'acquiesçai en déglutissant avant qu'il me lâche le bras tout en laissant glisser sa main sur mon avant-bras, pareillement à une caresse. Je lui lançai un regard interloqué avant de partir à toute vitesse jusqu'à l'hôpital.