"- Dit moi que tu vas m'epouser quoi qu'il arrive Tariq."
"- Et si je foire l'opération de ton petit frère? Et s'il meurt?"
"- Alors tu devras m'oublier..."
Elle était la fille d'un riche entrepreneur raciste, il était le chirurgien de son petit frè...
Désolée s'il y a des fautes, je ne me suis pas relue.
(Precedemment)
- Non. Tu m'appelles Tariq, on est plus en maternelle. siffla t-il durement avant de reprendre sa sa pochette posée sur la table et de sortir des locaux.
Je n'avais pas eu le temps de répliquer qu'il était parti, je pense que jamais je ne pourrais être ne serait-ce qu'amie avec un type comme lui. Arrogant, froid, dur, tout ce que je détestes. Il avait beau être attrayant, son caractère glacial me répugnait, je haissais les con de son genre.
- C'est quoi ce mec que tu nous a ramené? Il a pas intérêt à faire le fou, je vais pas me retenir longtemps avec un gars comme lui Amina.
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- Mauvais caractère le nouveau, fit Amina en rigolant.
- Ouais, je deteste les gens comme ça. Bénévole dans quel domaine ce Tariq? questionnais-je en me versant un verre d'eau que j'avalai
- Dans le service cardiologie, c'est un chirurgien cardiaque à l'hopital Pasteur, il va venir en Somalie pour des opérations à Mogadiscio, il manque des cardiologues là-bas.
- Attends ne me dit surtout pas que ce mec viens avec nous en Somalie?
- Si, en vrai il ressemble pas du tout à un chirurgien hein! Petit maillot algérien tout ça, j'aurais dit marchand de kebab!
- Comme quoi on se trompe sur les apparences. Bon Amina je te laisse ce dossier je voulais me poser avec toi mais le devoir m'appelle, fis-je avec ironie en posant le dossier d'un sans-papier sur la table avant de lui faire la bise et de m'en aller, un verre de café à la main.
J'entre dans ma mini-Cooper, je m'étais résignée à acheter une voiture qui changeait de celles luxuriantes de mon père, je n'avais pas envie qu'en plein coeur de ce quartier défavorisé ma voiture se fasse emportée par quelques jeunes sans moyens. Mon père m'avait également interdit de prendre une de ses voitures de luxe dans ce genre de coin, il me disait continuellement que des "racailles algériennes" allaient me la brûler ou me la prendre, sa paranoïa aigüe le titillant sans cesse.
J'avais toujours ce jeune homme en tête, ce fameux Tariq Malak qui allait m'accompagner dans mon bénévolat en Somalie, si j'aurais pu changer de collègue, je l'aurais fait avec plaisir, celui là ne m'inspirait pas du tout confiance. De ce que j'avais pu voir, cet homme était très charmant, il ne m'avait pas laissée indifférente mais tout son charme s'était ébranlé devant sa dureté.
