Cet homme là

chapitre 1

Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas mis les pieds dans ma province natale que le seul fait d'y penser me donne la chair de poule. Tants de souvenirs que j'aurai voulus oublié pour le temps et pour l'éternité. Je soupirai, que puis je faire d'autres ? Pas question de rester ici et de me sermonner à cause de ma séparation avec lui. Non!... Je ne dois pas dire son nom.
Je n'avais quasiment pas le choix ou plutôt je l'avais mais les circonstances ont changé.Je sentie peu a peu toutes​ les bonnes résolutions que j'avais prise partir en fumée, tout ça cause d'un simple appel.

Vous demandez certainement qu'est ce qui me préoccupe autant. Et bien voilà...

Deux jours plutôt alors que je venais de rentrer du boulot , morte de fatigue ,je vis le clignotement de mon iphone (que j'avais oublié à la maison). J'accouru a ma table de chevet , je pressa le bouton . Je vis alors que j'avais un tas d'appels manqués j'ai tout d'abord cru que c'était mon petit ami Steven. J'avais le cœur en alerte car on s'est disputé quelques heures plutôt. J'ai tout de suite pensé qu'il m'avait appelé pour s'excuser cependant j'ai remarqué que les appels manqués venaient d'un autre numéro. Mais qui étais ce ? ... c'est alors que je reçois un texte message.
Bonsoir Valérie, je suis Mme Gaspard de sainte Philomène (cap-haïtien). Malheureusement les circonstances qui me poussent à vous écrire sont des plus déplorables. Je suis une amie de votre mère... qui malheureusement a rendu l'âme hier vers les environs de quatorze heures. Je vous attends le plutôt possible...

Je ne savais plus vraiment si l'annonce du décès de ma mère avait eu d'effet sur moi mais je ne m'attendais pas à ca. Mon Dieu ! Gladis B. Aluidor est morte. Je n'avais pas beaucoup d'affection pour elle mais j'étais assez sensible pour être choquée. Gladis n'a fait que me mettre au monde pour ensuite me laisser aux soins d'une voisine.

Elle et moi n'avons jamais été en contact direct. Elle m'a toujours reproché d'être la source de son malheur. Mais quel malheur? Même moi je ne le savais pas...Je me rappelle comme si c'étais hier tous ces remarques morbides au sujet de mon père et... mais bon pourquoi réveiller de vieux souvenirs il y a bel et bien longtemps que j'ai nié que Gladis était ma mère. Et aujourd'hui je devais me rendre à Cap- Haïtien pour les funérailles de cette ledit mère. Bref J'ai quasiment oublié les bonnes manières. Ce qui est compréhensible vu mon état

En faite je ne me suis pas présentée. Enchantée, je suis Valérie Durant, je mesure un mètre 80 pour 75 kilo. J'ai 23 ans et je suis assistante directrice à la BNC. J'ai un petit ami Steven, jusque qu'a hier nous étions très heureux. Pendant que j'y pense je devrais peut être l'écrire . Je pris mon iphone pour écrire à Steven. Je piannotai sur mon clavier
Steven je veux savoir jusque qu'a quand tu vas continuer à m'ignorer ?

J'envoyai mon message en attendant la réponse, cœur battante. Il était plus de 2 heures passés Steven n'avait toujours pas répondu, je décidai de me rendre directement chez lui. Steven et moi n'habitions pas loin l'un de l'autre. C'est lui d'ailleurs qui m'avait conseillé d'acheter un appartement a l'avenue Christophe (Port-au-Prince) . je parcouru rapidement les quelques mètres qui me séparaient de chez lui. C'était un grand immeuble de la rue Edmond Paul . il avait préféré s'installer au réez de chaussée en raison de sa maladie du cœur. J'allais frapper la grande porte mais celle-ci s'ouvrit brusquement. Étant habitué je me rendis directement vers sa chambre et là, le spectacle que je vis me laissa clouer sur place.

Non mon Dieu . C'est pas possible

Steven en position de cheval s'envoyait en l'air son soi-disant camarade de bureau, Helena. Je sentis tout à coup le vertige et... Occupé à baiser cette fille il ne s'est même pas aperçu de ma présence. Non je pourrais pas continuer à regarder
J'ai voulu partir sans faire de bruit mais j'étais tellement déconcertée que je fais tomber une vase. Zut

-Val ... dit il étonné
Je lui lançai alors un de ses regard qui dit : « va te faire foutre connard »
Il était à plaindre ainsi assit sur le lit en sueur avec cet air de chien de prairie. Je ne pouvais toute même pas avoir pitié de lui alors que c'était moi la victime. J'aurai voulu le gifler de toutes mes forces mais je ne me donnerai pas cette peine. Et l'autre là cette pute a un dollar ca l'amusait de me voir ainsi en colère c'est comme ci elle avait manigancé tout ceci.

Sans rien ajouter je repars pour chez moi. Je tremblais tant j'étais saccagé par la trahison de Steven. Pendant un an j'ai cru que lui et moi étions faits l'un pour l'autre. Qu'on allait enfin se marier comme le font comme les gens normaux quoi !! Je me suis tout a coup sentis comme si on m'avait enfoncé un pieux dans le cœur tant ca fessait mal. J'aurai voulu hurler de toutes mes forces. toute ma vie dépendait de ce gars et lui il prend son pied avec une autre. c'était dur. Trop dur à supporter. Jusque qu'a là je réalisai que je n'avais personne à raconter mes peines et que Steven était tout ce que j'ai. Il supportait mal le fait que j'ai des amis. Je sentis mon estomac se tourner comme si... Et je gerbe dans la rue. C'était honteux puis que des gens se tournaient pour me regarder Que pouvais-je y faire? Il fallait que je me déverse un peu . Comme une âme errante je parcouru l'avenue et je montais le petit morne qui menait vers la maison. Il faisait un noir d'encre en temps normal j'aurai eu un peu peur mais là je m'en foutais. Arrivée chez moi, je me débarrassai de mes vêtements comme s'ils étaient imprégnés de l'odeur de S ... je ne dois plus prononcer son nom. Je me lavai et je me couchai. J'entendis le téléphone signalé que j'avais beaucoup de messages et appels manqués. Cadet de mes soucis !!! Mais un appel retient mon attention Mme Gaspard. Ça y est ma décision est prise, je pars pour le Cap.