chapitre 2

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Je suis arrivée​ a destination le lendemain tard dans la soirée. Gladis,  habitait au No 26 de la ruelle casimir, charrié. Il y a eu de nombreux changements dans la ville mais mon saute d’humeur m’a empêché de faire attention a cette ville qui autrefois était ma demeure. Comment ignorer cette ville qui est réputé pour son cassave douce et  la manière dont les gens sont accueillants? Je me rappelle comme si c’était hier, à la rue 23 de la lettre D où je jouais a « cache cache» avec mes amies Annette et Suzanne. Je souris. Je me demande qu’est il advenu d’eux ? Mystère !!!

C’était des moments inoubliables en dépit de la malveillance de Gladis... Et voilà je la remettais sur le tapis. Mais comment faire? c’était malgré tout elle qui m'a engendré. Je soupirai et descendis le taxi qui me ramenait de la station, je payai en lui priant de garder la monnaie.

Aussitôt mes yeux se posèrent sur la maison de style colonial peintre en bleu. La maison était faite de bois avec deux balcons comprenant des balustrades peintre en blanc et  les portes et fenêtres étaient en bleu-ciel. Il y avait une sonnette a travers laquelle j’ai pressé mon pouce manicuré en rouge.  

J’ai été accueilli par une jeune femme qui m'a regardé d'une manière étrange.  Ou la la ! ca me dit rien qui vaille.je la salua et je lui emboitai le pas. Des gens étaient rassemblés derrière la porte pour m'acceuillir aussitôt je reconnue mon interlocutrice, femme rondelette avec la peau ébène. Mme Gaspard ressemblait a une institutrice avec ses cheveux grisâtres, ses lunettes qui lui arrivaient jusque que sur le nez. Elle était tout simplement chaleureuse.

Elle me plaqua contre sa poitrine généreuse et me câlina tendrement. « Bonjour​ et bienvenue chez toi ». Elle me présenta alors. Selon elle, la fille au regard hautain  c’était ma sœur ainé. Que de surprises dès mon débarquement dans les rues poussiéreux de cette ville.

Ma chère mère morte qu’elle soit avait apparemment deux  autres enfants issus de son premier mariage un certain Ben Corneille dont j’ignorais l’existence. Toutes les deux étaient mes ainés. Par contre moi je suis née  de son second mariage avec Vladimir Patrice Bojolix. Béatrice (Mme gaspard) me fit un visiter la maison tout en me racontant l’histoire de Gladis. La maison en soit avaient dix chambres et sept salle de bain.

L’intérieure était laqué en blanc avec des meubles  de couleurs naturelles faites de bois clairs. Le tout est complété avec des accessoires de couleur beige.  C’était agréable avoir. Je n’écoutais plus Béatrice tant la maison me plu.

Il y avait une terrasse à l’arrière avec un petit jardin en couleur camaïeu de bleu il y a une cuisine retro aménagée en longueur. C’était  fou la façon dont elle a pu assimiler le neuf et l’ancien en gardant une véritable unité a l’esprit vintage.  
-Valérie fis entendre Mme Gaspard en mettant fin a la visite des lieux voici tes sœurs : victoria et Viviane.

Que des noms qui commencent par V. Elle ne manquait pas d’imagination cette Gladis. Je pris du temps pour les regardé elles étaient belles… très belle ! Mais bon qu’est ce que ca peut me faire qu’elles soient jolies ou pas ? Je n’ai quasiment rien à cirer, je ne suis pas venu ici pour me familiariser. Faudrait  pas l'oublier.

Ouille !!! La curiosité l’emporte et voilà j’entrepris de les admirer. Victoria, la plus grande me guettait du regard. Serait-elle en train de m’analyser aussi ? Seraient elles aussi intriguer que moi ? Je ne sais pas trop. Elles ressemblent beaucoup trop a maman…Maman. Zut c’est moi qui ai pensé ca ? Je suis sure que cette maison a quelques chose avoir avec.

Bref on continue. Victoria est une belle femme avec de longs cheveux permanentés, un visage ovale de hautes pommettes perchées ,des yeux d’amandes et a les traits pleins​ par contre elle a une petite bouche charnue. Elle était très raffinés et ressemblait une princesse de château avec sa robe noir.

Viviane, elle a première vue exprime la sensualité, sa peau parait lisse et douce pas de ride elle a deux grands yeux noisettes ses sourcils sont arqués et ses longs cils sont mises en valeur par une coloration noir de mascara. Son regard est languissant et interrogateur, elle a mis un peu de rouges à lèvres.

Elle portait un jean noir déchiré au genou et un débardeur noir de la même couleur. Elle a l’air de Marilyn Monroe en plus sauvages. Elles étaient toutes en noires sauf… MOI.
Zut et flute.

Faut vraiment être une retarder mentale comme moi pour porter du rouge dans une période de deuil. Je dois absolument me changer. Je comprends mieux pourquoi elles dardaient leurs regards sur moi. J’ouvre la bouche pour... 
- les filles. S’exclama Mme Gaspard  en m’interrompant. Sachez que votre mère vous aimait beaucoup…
- Tu parles d’un amour. Maugréai-je  sans faire exprès

Elle n’avait qu’à prendre son amour et le mètre là où je le pense.

N’empêche qu’elle a une superbe maison.

-je le sais parce qu’elle me l’a dit. Continua-t-elle sans faire attention a ma remarque. Vous êtes ce qu’elle avait de plus chère dans ce monde. Elle rêvait de vous voir unies et c’est dans ce but que vous êtes ici présentes.  Selon son dernier souhait elle voulait que vous vous familiariser …

Ça y est je ne pouvais plus continuer à entendre Mme Gaspard parler. Toutes ma vie j’ai été seule et c’est en partie de sa faute à elle et comme ca d’un coup elle croit que je vais me lier avec ces autres enfants que je connaisse qu’apeine ?

Elle était folle celle la. « un peu de respect » me soufflai-je intérieurement.

Mes sois disant sœurs me regarda sévèrement comme si elles savent se qui ce passent dans ma caboche de tête. Je maudis intérieurement S. Si je n’avais pas appris sa trahison je n’aurai jamais pris la décision de venir ici. Je n’ai que faire des remords de cette vieille.
Je n’étais qu’une erreur … et pas n’importe laquelle une terrible ERREUR. Je me rappelle de toutes les paroles blessantes qu’elle avait prononcées.

J’ai cru que j’avais bien caché cette rancœur très loin dans ma tête et que jusqu'à ma mort j’oublierai qui étaient cette femme mais je réalise que non. Aujourd’hui entendre ses derniers souhaits me mets​ en colère.

Non ! J’ai la rage rien que d’entendre son nom… Mme Gaspard posa la main sur mon bras et me dit avec tendresse
- elle voulait tellement faire la paix avec toi ma petite Val (elle prit une pause) mais elle avait trop peur que tu ne l’a repousse. reprit- elle. Et c’est bien là ou elle a échoué 
Mon amour propre fu touché.

Pas question d’avoir de la pitié pour elle. Je sentis les larmes me piqués les narines.
-C’est pour quand les funérailles ? Dis-je brusquement
J’entendis Victoria maugreer
-ho t’es sourde ou quoi. Elle parle de notre mère là. Elle voulait te faire des excuses ca ne compte pas pour toi ?
Je répliquai sur le même ton

-d’où tu parles ? D’où tu juges ? Moi je n’ai pas demandé à être ici et JE N’AI QUE FAIRE DE TA MÈRE. Tu ne sais pas tout ce que j’ai du endurer a cause d’elle. Ce n’est ni toi ni Viviane qui supportait ses insultes a longueur de journées. Et sans vous manquez de respect Mme Gaspard évitez de me parler d’elle.
Je sens qu'elles me détestent.

-Si tu l’a hais autant pourquoi es tu là ce soir, dans sa maison ?   Me questionna Viviane d'une voix beaucoup trop calme à mon goût.
Zut
je l’avais pas vu venir celle la
Tic tacque vais-je répondre ?

-et bien… marmottai-je d’un ton plus doux. J’ai pris la décision sur un coup de tête et si ca peut vous faire plaisirs je peux très bien prendre une chambre dans un hôtel.

Je pris mon sac pour me diriger vers la sortie mais Béatrice m’emboita le pas. Cette femme rondelette était d’une sagesse incontestée…
-je t’en prie Val ne t’en va. Me supplia-t-elle. Il fait déjà nuit et il est difficile de trouver un taxi à cette heure. Ta mam… je veux dire Gladis n’aurait souhaité voir un de ses proches dormir dans un hôtel alors qu’elle avait une maison disponible.

Là j’avoue qu’elle avait raison. Dehors il faisait un noir d’encore d’autant plus il pleut et j’avais terriblement faim pas question que j’aille moisir dans une chambre d’hôtel. Gladis a voulu que je sois là alors je resterai que ça leur plaise ou non. La pouasse  J'ai tellement faim. Il n’y a que moi pour penser à bouffer dans une situation pareil.  Devinant mes pensées Viviane me dit
-viens je vais te montrer ta chambre, tu as certainement faim petite sœur !

Cet homme làOù les histoires vivent. Découvrez maintenant