J'avais enfin réussit mon coup, il était là, devant moi. Cette enflure se tient ici à quelques mètres de moi. Il ne peut pas m'échapper, cette ruelle vide est sans issue. Je ne peux m'empêcher de rire quand je repense à tout ce que j'ai du accomplir pour en arriver là. Tous ces petites affaires ne sont rien comparer à ce que je m'apprête à faire. J'avançai d'un pas sûr en direction de la proie. Mon couteaux de boucher à main.
Mon préféré, celui avec la lame en acier inoxydable avec les initiales de ma fille, "C.D.", gravé dessus. Manche qui est en bois, je sais pas quel bois, mais il y a deux anneaux en or, un de chaque côté du manche. J'ai jamais réussi à enlever les traces de sang séchés qui se trouvaient à la base de la lame... Mais ça lui donne un petit charme. Si je remporte cette nouvelle victoire, je ferai gravé le symbole du zodiaque du Cancer sur le bout du manche. Un 69 horizontale, il ira parfaitement bien.
Il faut que je le tue, cette homme a ruiné ma vie. Je ne peux le laisser vivre plus longtemps, l'idée que lui respire met insupportable ! Je me précipita.
Il était appuyé contre le mur d'un immeuble. Je crois qu'il fumait, tête baissée. Je me demanda si il repensait parfois à son crime, si il avait honte, si il pouvait dormir la nuit, si vivre pour lui était supportable. Je le fixa un moment, il me dévisagea quand je n'étais pas encore à sa portée. Une fois que je le collais, je le regardais droit dans les yeux. Il me demanda bêtement si il pouvait m'aider.
Bien-sûr salop, je te cherchais, lui avais je répondu avant de lui administrer un crochet du gauche magistrale. Il s'écroula au sol de tout son poids, il était sonné. Mais j'en avais pas assez, ça venait tout juste de commencer. Je lui hurlais de se relever. Ce qu'il fit, il semblait prêt à se battre. Il m'aurait sans doute fait mordre la poussière, le bâtard était trop bien bâti comparer à moi.
Heureusement j'avais un couteaux, pas lui, dommage. Je souris et je le planta. Une fois, deux fois, trois fois, je comptais chaque coup dans son abdomen. Le premier lui avait déjà été fatal, car j'avais visé le coeur. Les autres me servirent juste à extérioriser ma colère et ma rage. Je me surpris à arriver à 50 coups. Mais j'en avais pas assez, j'en voulais plus, je continua.
Au final, je suis arrivé au delà de cent, ce ne fut que peu jouissif car au bout d'un moment, son corps était tout simplement devenu de la soupe. Tout son tron s'était transformé en bouillie. Mélange de sang, d'organe et un peu d'os. J'étais couvert de son putain de sang de la tête au pied ! En plus, tout cela avait réussi à me courbaturer le poignet, salaud.
Ma lame aussi avait prit cher, elle était tordu, elle penchait à droite. Vexé, je l'égorgeai pour me détendre. Puis je commença mon petit rituel. Je lui ferma les yeux, le retourna, et grava sur sa nuque ma signature, un 69 horizontale. Je nettoyais vite fait le sang autour de son cadavre avec un ou deux mouchoirs. Ce qui s'avéra totalement inefficace.
Vu que nous étions par terre, je me relevai, regardai autour de moi. Nous étions seuls dans la ruelle, déserte depuis des heures. Je le savais pertinemment, tout était prévu. De plus, il faisait nuit, alors je pus faire mon travail tranquillement.
Je fus satisfait en regardant son cadavre. Je pris même un selfie avec lui, pour la forme. Ça m'avait fait rire comme un con. Mais je dus l'effacé, c'était une preuve de mon crime, dommage. Je repartis dans ma voiture, le laissant là, sur le trottoir. Bien fait.
Il avait l'air sympathique malgré tout, j'aurai peut-être du discuter un peu avant de l'agresser, mais bon, je regrette rien. Plus tard, j'appris qu'il était assistant social pour les jeunes adolescents en détresse. Il avait fait une ou deux années de taule pour vole mais c'est tout. Le journal disait même qu'il organisait des lotos pour les SDF, un bon samaritain, quoi. Le journal annonciateur de sa mort semblait faire son éloge, amusant. C'est bien parce qu'il ignorait ce qu'il était vraiment. Un monstre. Un assassin. Ce qu'il m'avait fait devait se payer. Et je m'étais assuré de lui redonner au centuple ma douleur. Après tout, les bons comptes, font les bons amis, non ?
Sauf que je me trompais sur toute la ligne. J'avais été piégé. On m'avait menti depuis le début. J'avais fait tout ça sur un mensonge. Mais ça, je ne le savais pas encore...
Oh ? Vous ne devez sans doute rien comprendre à ce que je raconte et en plus, j'en fais des caisses. Mais je vous laisse juger plutôt. Je reprends depuis le début...
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Le Cancer
Short StoryCette histoire retrace la "naissance" d'un tueur en série. Christopher Devilsto, jeune diplômé, est sur le point de se marier avec sa copine pour former avec sa fille, une vraie famille. Mais un soir, un homme vient lui "arraché toute sa vie". Chris...