Chapitre 16: Courage, je serais là pour avancer avec toi.

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Karma avait regardé Nagisa, observant le moindre mouvements qu'il aurait pu avoir sur le trajet mais n'en avait eut aucun. Il avait à la fois la rage, mais aussi la peur de ce que sa mère lui avait fait. Nagisa avait avoué se faire battre, mais jamais il n'était rentré dans les détails et jamais, au grand jamais il n'avait dit que cela lui faisait mal jusqu'à maintenant. Lorsque Karma fut chez lui, il ouvrit la porte sans difficulté. Nagisa n'était pas une gêne, il était même beaucoup trop léger.  Il alla dans le salon et déposa doucement son petit protégé dans le canapé et passa sa main sur la joue de ce dernier.

- Je vais chercher la trousse de soins en haut, tu veux t'en occuper seul Karma ? Demanda la maman doucement. Karma la regarda.

- Je ne sais pas à quel point il est blessé.. Tu peux rester près de moi pour m'aider s'il te plaît.. ?

- Bien-sûr...

La mère parti chercher la trousse tandis que Karma regardait son amoureux. Il eut les larmes aux yeux et cette fois, il les retint. Lorsque la mère réapparu avec ce qu'il fallait, il se mordu la lèvre inférieure en la regardant s'asseoir à côté de lui, ayant peur de voir ce que qu'avait Nagisa.
Qui lui disait qu'il était capable de le soigner entièrement ? À quel point Nagisa était-il blessé ? Bien qu'il voulait l'aider, il n'avait pas envie de le savoir.

Il passa sa main sur la joue du bleuet et redressa un peu la tête de ce dernier. Il fallait changer le pansement qu'il avait sur la joue. Il le retira doucement et pâlit en voyant la coupure qui gâchait le beau visage de Nagisa qui n'eut toujours aucune réaction. Karma se mordu la lèvre inférieure puis soupira doucement. Il pouvait sentir son propre coeur battre. Il fouilla dans la trousse et en sorti le désinfectant et du coton. Il en imbiba un morceau avant de le passer doucement sur la joue de Nagisa, faisant bien attention à ce que ce dernier n'en est pas ailleurs. Il soutenait sa tête d'une main et une fois terminé il mit un pansement propre et correct. Il déposa le coton utilisé sur la table et en prit un autre, il redressa doucement Nagisa et lorsqu'il frôla son dos, un gémissement douloureux s'échappa des lèvres de ce dernier, faisant cesser les mouvements de Karma. Il regarda Nagisa, inquiet. Nagisa ne bougea pas, et Karma retira doucement la chemise de Nagisa en faisant attention à son dos. Il haleta sous l'horreur en même temps que sa mère. Sa mère se mordu la lèvre inférieure et se redressa, savant que Karma ne pourrait pas se débrouiller seul vu l'état de Nagisa. Des brûlures et coupures reconnaissable due à des coups de fouets, des coupures au couteau et des hématomes dû à des coups étaient plus que visible. Comment ne pas avoir mal avec un corps dans cet état ? Les larmes aux yeux, Karma essaya de soigner correctement Nagisa avec l'aide de sa mère. Nagisa gémissait douloureusement et fini par se réveiller en pleurant sous la douleur, il repoussa les mains de la mère de Karma, terrifié parce qu'il ne la connaissait pas mais ne compris pas  lorsqu'il vu Karma.

- K-Karma... ? Fit-il plus que perdu et apeuré. 

- Ne t'inquiète pas Nagisa.. Ce n'est que ma mère.. On essaie de te soigner.. 

Il fit un bisous sur le front du plus petit en le câlinant doucement, le rassurant. Nagisa le câlina doucement mais tremblait. Il ne voulait pas que Karma voit ça, mais il était trop tard maintenant.. Il ferma les yeux.

- Où sommes-nous.. ?

- Chez moi.. Il était hors de question d'aller ailleurs de toute manière.. Si on avait été à l'hôpital, ta mère en aurait été informée et on ne m'aurait pas laissé rester près de toi parce que je ne suis pas de ta famille. Expliqua Karma en câlinant Nagisa. Maintenant que tu es réveiller, tu pense pouvoir le rester pour que l'on termine de te soigner.. ?

Nagisa regarda Karma de son regard voilé, puis hocha la tête.

- Oui.. 

En réalité, il était beaucoup trop sonné et épuisé pour réfléchir et s'opposer à quelque chose, et il avait confiance en Karma. Il savait que si ce dernier était là il ne risquait rien. 

La torture continua pour le trois. La torture mentale de voir la personne que l'on aime avoir si mal et être la cause de la douleur. La torture mentale de voir son fils prendre autant sur lui pour soigner quelqu'un d'important pour lui et de rassurer ce dernier. Et la torture d'avoir aussi mal et de devoir l'imposer à deux personnes. 

Après une heure, la mère rangeait les cotons plein de sang et autres tandis que Karma serrait Nagisa contre lui. Il lui faisait des papouilles dans les cheveux, Nagisa ne cessant de trembler.

- C'est tout maintenant.. C'est fini.. Elle ne te fera plus jamais de mal, je te le promets. Promis Karma avant de faire un bisous sur le front de son amoureux. Nagisa redressa la tête, puis se cacha dans le cou de Karma. 

- Pardon... Pour tout à l'heure.. Je ne voulais pas dire ça.. Je ne voulais pas qu'elle te fasse mal.. 

- Je sais.. Ne t'excuse pas.. 

Karma câlina Nagisa. Il avait été blessé par ce que Nagisa avait dit, mais pourquoi est-ce qu'il lui en voudrait ? À sa place, il aurait fait pareil. Voir pire, donc il n'était pas capable de lui en vouloir et sa réaction était tout à fait normale. Il se redressa.

- Tu devrais te reposer.. Je te présenterais à mes parents quand tu iras mieux..

- Tu avais dit que tu ne t'entendais pas avec tes parents.. Non ?

- Exact.. Mais quelque chose à changer hier, j'ai.. Je me suis lâché sur mon père, et même si beaucoup d'efforts devront être fournis et que tout ce qu'on a sur le coeur n'a pas été dit, ça va mieux. Mais ce n'est pas le moment de penser à moi. Tu peux te lever ? Fit Karma dans un doux sourire. Nagisa le regarda puis hocha la tête. Karma se leva et tendu la main à Nagisa pour l'aider à se lever. Mais cette main tendue disait tellement d'autre chose, tout comme le regard de Karma. Un regard encourageant, plein de compréhension et de soutiens. Un regard qui lui disait clairement qu'il serait toujours là, et c'est confiant que Nagisa lui prit la main. 

"Courage, je serais là pour avancer avec toi."

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À suivre...

Je le ferais battre pour toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant