• Section IV : "Insomnia"

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Vous devez sûrement connaître ce drôle d'état. Moi même, j'en suis arrivé-là. Le sommeil arrivant sous votre nez, devant votre journée. Vous commencez à bailler, il est temps de se coucher. De prendre la pause mérité, qui vient en libératrice clôturer.  Mais il y'a quelque chose qui ne tourne pas rond dans votre tête. Dans le noir, les démons tournent, ils vous regardent. Votre conscience est embarquée, dans un flot de nouvelles pensées, de pensées existentielles, qui vous laisse un doute : celui de rallumer la lumière.

Alors un éclat vous ouvre les yeux. Pourquoi Morphée n'est-il toujours pas arrivé ? Qu'importe, il est temps d'éteindre la lampe, et de rallumer le débit de votre esprit. Et tout de suite, des turbulences, des nuages noirs qui dansent. C'est le craquage, pourquoi diable la vie est ainsi ? 

Laissez-moi dormir ! Laissez-moi décider de ma vie ! Laissez-moi prendre le contrôle sur mon esprit ! Je ne vous demande pas la Lune, ni même d'éteindre le Soleil à jamais. Juste prendre du repos, ramener la vitalité ! Laissez mon corps fatigué, usé, reprendre goût à cette sensation ! Sensation de tous les jours... Dormir... 

Insomnia (en prose) ; Quentin

Les poèmes qui suivent, ont été écrits, soit, en pleine nuit, donc en pleine insomnie, soit avec une fatigue poussée, le sommeil faisant défaut. Il y'aura de la confusion, des sens étranges, des vers sans queue ni tête. Mais l'état est là, celui de l"'Insomnia"...

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