III - V "Émotions"

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XIV.

Toi ! Grand créateur !

Pourquoi répands-tu le malheur ?

Et arraches-tu les Êtres dans la douleur ?

Tu ne frappes jamais à la bonne heure !


Toi ! Qu'on nomme le Bon-Dieu !

Laisse-nous faire nos Adieux !

Pour que l'on regarde dans les yeux,

Les Hommes malheureux !


Toi que l'on nomme le Seigneur ! 

Retourne dans ta Providence ! 

Et propage donc le meilleur, 

Sur d'autres horizons dans un sens.


Toi que l'on nomme le Saint-Père ! 

Quel est ton but, sur cette Terre ? 

Si ce n'est d'enflammer l'air ! 

L'air de nos corps que l'on enterre !


     Écoute donc ma colère qui s'enflamme ! 

Moi, simple humain ignorant,

Je suis tombé aveuglement dans l'infâme !

Qui jamais ne m'attristera autant !


XV.

Les jours passent et on se lasse,

De ne plus te voir, faire ton devoir,

Celui d'être-Humain, main dans la main,

Qui aime cette femme, qui est ta flamme.


Les enfants pleurs, ils n'ont plus de cœur,

La douleur est là, elle ne s'en va pas,

Les larmes sèchent, et s'assèchent,

Elles reviennent, et se maintiennent.


XVI.

Que l'écume des jours s'entasse ! 

Et pourtant elle semble être une menace.

Je le sens dans l'air ambiant,

Ce parfum qui ne me rend point confiant !


La vie semble arriver près du précipice,

Précipice qui lentement devient supplice,

Je me demande si je suis pour autant capable,

D'affronter cet événement, qui me rendra complice. 



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