III - IV "Dernière demeure"

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X.

Dans cet immense lieu,

Qui est trop orgueilleux,

Toi qui est parti, très loin,

Peut être, souffres-tu moins ?

Et qu'importe,

Car oui, mieux, tu te porte,

Mais nous t'aimons,

Nous, on tourne en rond.

XI.

Ton corps froid, étalé dans ce cercueil,

Me laisse de marbre et m'apeure,

Et pourtant, sur le coin chaud de ton œil,

Ton regard nous suit, il est presque en pleurs.

Tu es dans ton tout dernier écrin,

Et à cet instant, je me rappelle de ma vie,

Je ne peux effacer ce souvenir de mon destin,

Les derniers instants auquel je te vis,

Ta chère épouse, on la réconforte,

Elle ne peut que pleurer de ton départ,

Pour montrer tout l'amour qu'elle te porte,

Les fleurs à tes pieds, elles les apportent.

XII.

Dans ce lieu rempli de peine,

Repose tous les êtres sans haine,

On se sent mal dans ces murs,

Qui ne voient passer que des murmures.

Mozart et Ravel, trônent sur les portes,

Qui cache deux mondes qui s'insupportent,

Mais qui se suivent bien, pourtant,

Ceux de la mort et du vivant.

XIII.

Cette lumière blanche,

Plonge droit vers toi, en bas,

Qui ne nous voit pas,

Entre tes quatre planches.

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