The Walking Dead apocalypse

Chapitre 19: Nouvelle maison?

On avança doucement, je guettais tout signe de vie, ou de mort éventuellement. Il n'y avait personne.
-Rick?
-Hmm?
-Ça te semble pas bizarre qu'il y ait aucun rôdeur? La prison est peut-être habitée.
-On va monter une équipe et aller voir.
-Il va faire nuit, soulignai-je, on devrait peut-être s'installer plus loin pour la nuit, et revenir demain matin. Il ne répondit pas, il avait l'air perdu dans ses pensées.
-Rick? Insistai-je.
-Hein? Ah oui on va s'installer dans la forêt pour cette nuit. Il sortit prévenir les autres et nous commencions à nous installer. Daryl partit chasser et je tentais vainement de faire un feu.
-C'est compliqué hein? C'était Rick.
-C'est seulement des lois de physique, le frottement, tout ça, je devrais y arriver normalement. Je fronçais les sourcils.
-Attends je vais t'aider.
Il réussit à allumer un feu en quelques secondes. Je souffla.
-T'en fais, tu finiras par y arriver, il sourit mais je vis la tristesse dans son regard.
-Rick? Est-ce que tout vas bien?
-Judith est née dans une prison, ma femme y est restée et c'est Carl qui a dû l'achever. Disons que je n'aime pas trop les prisons.
-Je comprends, mais Rick, ça aurait pu arriver n'importe où, les prisons sont des endroits sûrs désormais, à condition qu'ils soient vides.
-Oui, je sais, c'est juste un peu dur.
-C'est normal, mais si ça nous permet de mettre tout le monde en sécurité, je pense que ça vaut le coup.
-Tu as raison, on vas y arriver.
-J'en suis sure. On discuta quelques heures puis Sasha vient prendre la relève et nous partîmes nous coucher. J'étais épuisée. Daryl m'attendait dans notre tente.
-T'étais ou?
-Je discutais avec Rick, il est inquiet pour la prison.
Il ne répondit pas et s'allongea sur le côté. Je haussai un sourcil puis sourit. Je me mit sur lui, attendit un peu et lui lécha tout le visage d'un grand coup de langue. Il réagit immédiatement.
-Ah mais putain t'es dégueulasse sale tarée. Je riais aux éclats.
-Oh c'est bon un peu d'humour, t'es obligée d'être toujours aussi ronchon?
-Ronchon? T'es sérieuse?
Je haussais les épaules.
-Bah, c'est vrai, tu fais toujours la gueule.
-Bah t'as qu'à aller dormir avec un des trous du cul d'à côté, peut-être qu'ils feront moins la gueule.
-Rooh, t'es susceptible en plus!
-Tu vas voir si je suis susceptible, dit-il en me soulevant, il me balança sur le matelas, monta sur moi et me chatouilla partout. Je n'arrêtais pas de rire, je le suppliais d'arrêter quand la douleur de ma blessure se rappela à moi.
-Aie.
Il sentit que quelque chose n'allait pas et se releva.
-Ça va?
-Oui, oui, j'ai juste un peu mal.
-T'en fais pas, il doit y avoir une infirmerie dans cette prison. Je hocha la tête, il se recoucha à côté de moi.
-Bonne nuit.
-Pardon?
-Quoi?
-Bonne nuit?
-Bah, oui..
-T'as vraiment envie de dormir, lui demandai-je en lui embrassant le cou.
-T'es blessée Lucille.
-Arrête avec ça! Je sais ce que je fais. S'il te plaît, je le regardais dans les yeux, il finit par céder et m'embrassa, notre étreinte se poursuivit jusqu'à l'aube ou nous  nous endormîmes enfin.

Rick nous réveilla très tôt. Il nous dit de nous préparer à attaquer la prison. Je partis chercher mes armes mais il me retint.
-Lucille attends. Tu ne vas pas venir avec nous, tu es blessée.
-C'est bon Rick, je vais bien. Je viens avec vous. Et ce n'est pas discutable.
-Ok, finit-il par soupirer.
-Je partis dans la forêt pour changer mon bandage. J'enleva celui que j'avais et vis que la plaie s'était infectée. Du pue suintait de la blessure en abondance, je jurais et allait remettre un bandage lorsque j'entendis du bruit. C'était Carol.
-Lucille? Qu'est ce que tu as sur ta plaie?
-Oh rien, ça met juste un peu de temps à cicatriser. Elle fronça les sourcils.
-Montre moi, m'ordonna t-elle. Je lui montrais et elle mit sa main devant sa bouche.
-S'il te plaît, ne leur dit rien.
-Mais Lucille, si la plaie s'infecte trop, tu risques de mourir.
-On leur en parlera quand on aura la prison d'accord? Elle finit par accepter et nous tentions au camp. Tout le monde nous attendait.
Il était temps de nous battre.