Chapitre 25: L'impossible devient réel.

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PDV Rick

-Bougez-vous, faut qu'on les repousse!
Tout le monde se pressa contre les grilles, des bâtons à la main afin de tuer un maximum de rôdeurs sans avoir à sortir. Ils firent de leur mieux mais leur nombre ne cessait d'augmenter. La grille tanguait dangereusement. Les visages en sueurs, Rick et les autres faisaient de leur mieux mais la grille ne tenait plus.
-Reculez! Cria Michonne.
Tout le monde couru en arrière et dans un grincement épouvantable, la grille s'effondra sur le sol.
-Courez!

PDV Lucille

Nous travaillions jour et nuit avec Tim, ne prenant de pauses que rarement, lorsque nous parvinrent enfin a un résultat. Nous pensions avoir trouver, le sérum fonctionna sur les bouts de chair sur lesquels nous travaillions, il nous fallait seulement un rôdeur pour être sûrs du résultat. Je partis en sautillant rejoindre Daryl, il était dans le fauteuil dans un coin de la chambre.
-Tout vas bien?
-Faut qu'on parle.
-Oui?
-J'en ai ras le cul de tout ça.
-Ça quoi?
-Cet endroit de merde, j'me fais chier ici, je veux rentrer revoir les autres.
-Tu t'adaptes pourtant bien aux changements d'habitude...
-Ok écoute, t'es jamais la ici, et même quand t'es la, t'es pas vraiment la. Je veux t'emmener loin d'ici. Je veux que tu me reviennes. Putain de merde, j'ai l'air d'un con...
-Daryl.
-...Et puis t'es tout le temps fourrée avec l'autre trou du cul on dirait des autistes enfermés dans votre truc toute la journée..
-Daryl.
-... Non c'est décidé on rentre demain, et si tu veux pas je t'emmènerai par la peau du cul.
-Daryl!
-Quoi?!
-On a trouver.
-Hein?
-Un remède, on a trouver un remède. Il nous faut juste un rôdeur pour vérifier que ça marche. Mais on est sûrs d'y être arrivés.
Il me regardait bouche bée, les yeux écarquillés.
-Vous avez trouver...
-Si ça marche, on aura plus qu'à en produire en grande quantité et dans une semaine, on sera chez nous.
-Bordel de nom de dieu de merde.
Je rigolais et parti m'asseoir sur ses genoux, je l'embrassais doucement sur le nez, il souriait, je profitais de ce rare moment.
-Allons nous coucher ok? Demain, on part en chasse.

PDV Rick.
Dépassés par le nombre, nous avions dû nous réfugier a l'intérieur de la prison. Je regardais l'horizon en silence, en priant pour que les autres reviennent vite. Lucille saurait quoi faire. Elle réagissait vite, elle etait intelligente, elle nous sortirai de la.
-Papa?
-Carl? Qu'est ce que tu fais ici? Ou est Judith?
-Jesus s'en occupe.
-Tu voulais me parler?
-J'ai remarquer un truc bizarre sur ses rôdeurs...
-Quoi?
-Ils ont des vêtements avec des grands A rouges dessus...
-Negan, grognais-je.

PDV Lucille

Nous étions partis à l'aube avec Daryl, il sautillait sur place comme un enfant. Un sourire immense s'étendait sur mon visage, je ne m'étais pas sentie aussi bien depuis longtemps.
Soudain, Daryl me sauta dessus et me serra très fort.
-Tu m'as trop manquer.
Je riais, il me faisait tourner en l'air comme une enfant. Mais le bonheur ne dure jamais, un coup de feu le frôla l'oreille. Je réagis vite et me mis au sol, Daryl aussi.
Nous patientâmes plusieurs minutes. Il n'y avait aucun bruit.
-C'est les connards qu'on tués Sacha, grogna Daryl.
Une bouffée de rage m'envahit, le désir de vengeance s'infiltrait en moi, le besoin de rendre justice à notre famille, à cette soeur que nous avions perdus.
-Laisse tomber ok? Me dit Daryl en voyant mon regard, ce putain de monde est déjà une vengeance.
-Rare de te voir aussi philosophe, murmurai-je.
-Hmm, allez on bouge.
On fini par trouver un parfait spécimen, pas trop abîmé, il avait encore tous ses membres. Daryl l'attacha soigneusement et nous primes la route du retour.
Arrivés à destination, on posa le rôdeur sur la table, en l'attachant avec précaution, puis je réveillais Tom qui dormais sur le bureau.
-Tom, on en a trouver un, on va pouvoir essayer le remède.
-Vraiment? Parfait.
-Tom? On devrait peut-être interdire l'accès au laboratoire le temps que le sérum agisse. Je ne veux donner de faux espoirs à personne.
-Bien sur.
-Daryl?
-Ouais?
-On va essayer le sérum avec Tom, je préfère que tu restes à l'écart, occupe toi des autres.
-Ok, souffla t-il.
J'injectais le sérum dans le bras du patient, et retins mon souffle. Cela n'allait pas être immédiat.
Le rôdeur se mit a hurler de plus en plus fort, durant plusieurs heures, mais les cris finirent par se taire. Et puis plus rien. Aucun grognement, aucun bruit. Il ne bougeait plus. J'avalais ma salive avec difficulté, et nous attendions. Je fini par m'endormir sur un coin du bureau, quand Tom me secoua comme un prunier.
-Lucille, Lucille c'est incroyable venez voir!
Je relevais la tête en sursaut et regardais directement la table.
-Oh mon dieu..
Je m'approchais doucement, afin de m'assurer de ce que je voyais. Puis je regarda Tom, et je vis le même mélange de désespoir et de fierté dans ses yeux que j'imaginais dans les miens...

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