Chapitre 12 : Marie Norrington

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Cela faisait plusieurs heures que l'on avançait sur le chemin du Neuf. Nos reserves d'eau avaient fortement diminuer. De même pour notre nourriture. Mais nous étions enfin assez loin du camp de Malik pour arrêter de nous en préoccuper. Ses hommes ne viendraient jamais nous chercher jusque là. L'homme à demi-brulé va juste demander à ses soldats de surveiller chaque caste, et de surtout bien barricader l'accès au duplex. Tout cela d'pres Clark bien sur. Et quand je lui ai demandé pourquoi Malik s'embeterait à faire tout ça, il m'a montré du doigt. Il parait que s'il me recapture, il me tuera tout de suite. C'est vrai qu'il est un peu idiot. On se serait cru dans un livre, où le méchant veut profiter de son moment de gloire qui enfaite est juste un faux espoir.

Bref, tout ça pour dire : il faut chasser et trouver un coin d'eau. On avait au début pensé à se séparer les taches. Clark se serait chargé de la chasse, et moi de la cherche d'eau, le problème est qu'il ne vaut mieux pas se perdre de vue. S'il y a un problème, on est pas de taille à l'affronter seul, bien que l'on possède maintenant les armes des deux nigots qui se sont postés sous notre arbre. Je croise les doigts pour que l'on retrouve un peu de civilisation. Je commence vraiment à détester cette....escapade. Lola me manque, Connor aussi, Et Marcus !... J'allai dire Joshua mais non, je ne suis pas à ce point en manque.

Clark me prit l'arbalet et s'enfonça dans la foret qui était à notre droite. Je le suivais, proche de lui, ne voulant pas le perdre.

On était à présent sur la trace d'un bon gros gibier. Un cerf... Ou une biche, je n'ai pas vraiment fait attention. Clark avait deja tiré deux flèches. Sans succès. Moi je courais derriere lui, ramassant les flèches que je pouvais pour faire le moins de gacher possible, puis on finit par avoir cette satanée bête. "La prochaine fois, je t'apprendrai" me sortit Clark.

Maintenant, c'était l'heure de trouver de l'eau. Si des animaux vivaient ici, il devait forcement y avoir un coin d'eau. On tombait dessus peu de temps après.

Pour etre sur de retrouver la sortie de la foret, on avait fait en sorte de nous laisser de petits indices cachés. On ne sait jamais qui peut passer par la.

Nous installoons notre camp à coter du lac. Clark avait découpé le plus possible de chair de la bête, et s'était maintenant mis à retirer la peau ensanglantée sous mon regard degouté. Moi j'avais la lourde tache de faire du feu. J'ai du passer 15 bonnes minutes voir une demie heure, car quand un semblant de feu apparut, j'avais les bras en compote. C'était difficil. Pourtant j'avais appris lors d'un cours à la CC... Un cours de survie il me semble. Mais bon, je n'avais pas du écouter très bien. En meme temps, comment m'en vouloir alors que les profs étaient ennuyeux à en mourir. Ils avaient cas nous mettre en condition comme aujourd'hui. Mais bon, c'est la vie.

La nuit passa vite. Nous nous étions gavés et avions bien remplit nos reserves d'eau. Dès l'aube, Clark me réveilla. Nous étions arrivés à conclure un accord. Une nuit sur deux, l'un de nous se chargera de surveiller pendant que l'autre pourra se reposer. Et visiblement, ma nuit de sommeil était finie.

Nous voila en route depuis plus de deux bonne heure, et je n'étais toujours pas totalement réveillée. Nous avancions à un rythme convenable. Enfin c'est ce que disait Clark. Je n'avais pas l'impression de tellement avancer.

Toutes les 30 minutes nous faisions une pose de 5 min, même moins. On essayait d'économiser un maximum nos reserves d'eau. On ne savait pas du tout si on pourrait retrouver un lac ou un etang. Et puis, il faut tout de meme que l'eau soit propre. Mais bon au pire, on se fera soigner quand on rentrera.

Le soleil montait dans le ciel et descendait. C'était toujours la même chose pendant une semaine. Mais nous prenions de plus en plus de retard. Nos pauses augmentaient, la fatigue se faisait vraiment ressentir. Au bout d'une semaine, qui au début était censée être notre arrivée au Neuf, nous prenons la décision de nous arrêter enfin. Après avoir trouvé un petit coin caché par un buisson où nous déposons nos sacs, on partit à nouveau à la recherche de gibier. Puis je me chargeai encore d'allumer le feu pendant que Clark coupait la viande. C'était toujours les mêmes actions. "Ce soir, On dort tout les deux", me dit Clark. Et heureusement parce qu'on constatait tout les deux que le rythme commençait à être assez dur à tenir.

Nouvelle Vision TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant