10/ Ivresse nocturne

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Une nuit ivre où plus rien ne tient
Je t'avais réclamé
Et pourtant je sais bien que
Ce qui tombe ne se relève pas


Et sur ma peau se tissent les traces rouges de l'amertume
Indigne désir
Mon dos est parsemé de regrets
Je me nourris de remords
Dis moi, dis moi que tu m'aimes encore


On peut espérer
Qu'une nuit ivre où plus rien ne tient
Dépourvues de raison
Nos mains se tiennent
Et que nos corps se lient à nouveau
Le temps de s'aimer une dernière fois
La fois de trop...


Et la nuit pour seule compagnie
Cet attrape rêve, qui, à mes chevets
N'agrippe ni mes cauchemars ni mes problèmes
Aucune babioles ne m'aidera
Aucun médoc, aucun doc ne me soignera


Je rampe à tes pieds
Cadenassé à mon espoir
Qui me traîne sans pitié
Sur la route du désespoir

Les Âmes Soeurs ne meurent JamaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant