Les soirs en fin de semaine les verres s'empilent. Dans des bars miteux ou des cafés côtés. Sur les terrasses, des rencontres effacent les visages qui nous hantent. Les chansons animant l'endroit ravivent des souvenirs douloureux...
Mais ivres, on laisse le passé au vestiaire avec toutes nos affaires.
On danse, on chante, jusqu'à ne plus sentir nos pieds, ne plus avoir de voix.
Chaque nuit, je fais une dizaine de cauchemar.En ce vendredi treize, c'est décidé, je ne cauchemarderai pas. Au diable les superstitions ! Ce soir-là, j'étais en bonne compagnie. Je te connaissais depuis peu. M'endormir à tes côtés à été le moment que j'ai préféré. Je n'ai pas fermer l'oeil de la nuit, j'étais perturbé. Il y avait de l'orage dans l'air, mais j'étais aveugle face à la tempête qui se préparait. Voilà qui a reanimer mon coeur, tout en l'achevant. Apporter des détails à cette histoire serait inutile. Elle s'est finit aussi tôt qu'elle a commencé.
Il y avait bien trop longtemps que je n'avais pas ressenti une telle flamme m'envahir. Je me suis enflammée, mais le poids de mes remords est faible. En fait, je ne regrette rien. Les gens s'emboîtent aussi rapidement qu'ils se détachent. Il faut simplement que je rentre ce mécanisme dans ma tête. Peut-être, devrais-je me méfier à l'avenir, des vendredis treize?