Chapitre 1

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Je la vois. Elle observe tranquillement le cadavre, puis repart, comme si de rien n'était. Alors, quand elle n'est plus là, je sors du buisson où j'été cachée et cours vers le cadavre méconnaissable à cause de tout ce sang. Pourtant, je crois le reconnaitre, c'est le voisin de ma meilleure amie, Lucie. Quand j'allai chez elle, on allait toujours lui dire bonjour. Il été gentil avec tout le monde, on l'aimait beaucoup.Tout le monde l'aimait. Alors, quand je vois Mr Bert (car c'est son nom), là, gisant, ça me fait comme un choc. Je dois retrouver la personne qui a fait ça. Alors je cours, le plus vite possible jusque chez moi. Il faut au moins huit minutes pour aller de l'endroit où j'été jusqu'à chez moi. Pourtant, je cours le plus vite possible, et j'arrive chez moi en a peine cinq minutes. Je suis tellement essouflée, en arrivant, que je m'écroule par terre. Maman arrive presque en courant.
- Bah, Alice, qu'est ce qui t'arrive ? Me dit-elle, inquiète.
- Y' a...un...cadavre...,près de l'usine textile... Il faut y aller, ...c'est Mr Bert...,bafoullais-je
- Oh mon dieu!
Elle l'aimait aussi beaucoup,et le connaissait depuis des années.
-Il fait vite y aller, essayer de le sauver, l'emmener à l'hôpital!
- Il est mort, Maman, mort de mort.
Elle pleura, puis se ressaisit..- Allons y quand même, ne serrais -que pour lui faire un bel enteremment, murmura-elle, en larme.
Nous partons en voiture, pour aller plus vite, mais secrètement, je ne voulais pas y retourner, vu dans l'état dans lequel été ma mère. Elle a vraiment été très touchée par cet horreur.
Nous arrivons, et maman gare la voiture. Nous descendons alors, et avançons un peu dans le chemin sinueux. Je sais exactement où le cadavre se trouve. Et pourtant, rien.
Pas un cadavre. Rien. Je n'ai pas pu m'en empêcher, j'ai fondue en larmes, dans les bras de ma mère. J'étais si triste, si déçue, de ne même pas pouvoir rendre Mr Bert au funérarium, de lui faire un enterrement digne de ce nom.
- Il faut rentrer, il n'est pas là Sissi...
Elle me donnait ce surnom étant petite, et puis c'est rester.
- Oui... Dis-je d'une voix pleine de larmes.
Alors,nous nous sommes dirigés vers la voiture.
Littéralement, la pire journée de ma vie. Enfin, c'est ce que je me disait à ce moment là...

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