Oublies.

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Bon les gars, j'ai pas pu attendre, il faut que vous sachiez ce que June a fait.


Je pleura à chaudes larmes avant de tomber au sol, sur les rotules.

Comment avait-il pu dire ça?
Comment avait-il pu me faire ça?!

Je pris mon visage dans mes mains et commença à hurler.

Hurler pour tout relâcher.

IKon m'avaient abandonné et je comprenais pourquoi maintenant.
Je comprenais.
J'aurais fais la même chose.

Je n'avais plus que ça à faire de toutes façons.
Hurler à la mort.

Sinon j'allais le tuer.
J'allais lui ôter la vie.

Comment?!

Une boule monta à ma gorge et m'empêcha de respirer pendant plusieurs secondes, me faisant croire que j'allais suffoquer.

Je mourais de l'intérieur.
Il m'avait arraché mon cœur.
Après tout le mal qu'on s'était fait, mal grès ses multiples promesses, il avait recommencé.

" je ne te ferais plus de mal"
" on restera toujours ensemble "

Ses paroles qu'il débitait si normalement avec ses jolies lèvres étaient restés dans mon esprits alors qu'elles s'étaient surement effacé dans le sien.

Il avait dit que c'était moi qui avait tué l'enfant.

Comment est-ce que cela avait pu sortir de sa bouche?!

Comment?!

Il n'aurait pas pu tout simplement assumé qu'il m'avait pousser au suicide?

Je ne savais même pas que j'avais un enfant dans le ventre à l'époque.

Tellement de gens en sont témoins.

Mais, ce n'était pas ça qui me faisait le plus mal.

Pas le fait qu'il n'ait pas pu dire ouvertement qu'il avait une part de résponsabilité.

Le fait qu'il avait tout remis sur moi.

J'avais tellement souffert après la mort intra-utérine que j'avais faite, j'avais mouillé mon oreillé tellement de fois la nuit.

Je me réveillais en sueur à cause de cauchemard, j'étais aller voir un psychologue.

- Désolé.

Sa main chaude vint se poser sur mon épaule et je leva mon visage rouge vers le sien.

Ah ouai?

Il pleurait alors que...

Je me leva, fermant ma machoire et me dirigea vers notre chambre.

- So... Sofia!
- Ne dis pas mon nom! Regardes moi bien Junhoe, c'est la dernière fois que je je t'adresse la parole.

J'ouvris l'armoire et pris ses jeans déchirés de petit pd et lui les jeta au visage.

Je pris toutes ses affaires et les balança par la fenêtre.

- Dégage de chez moi! Je veux  plus te voir! Hurlais-je.
- Sofia, écoutes moi...
- T'écouter? Non, c'est bon. Barres-toi de chez moi, t'as compris?
- Je n'ai pas fais ça pour te faire mal... Les gars allaient me cracher dessus si ils savaient que..

Le reste de sa phrase se fit couvrir par mes larmoiements.

Donc, il faisait des conneries et il me remettait tout dessus?

Il avait préféré que je souffre à sa place?!

- Junhoe, je te déteste, c'est partit trop loin.
- Je ne savais pas ce que je disais...
- Ah! Et tu n'as pas pu leur dire, après avoir réalisé que cela me faisait mal, que tu avais menti?

Je le regarda et vit qu'il pleurait lui aussi.

- Je n'arriverais plus à vivre sans toi Sofia... Sanglota-t-il. Je suis tellement désolé.
- Je n'arriverais plus à vivre avec toi. Je ne suis pas désolé. Alors maintenant, tu te casses de chez moi ou j'appelle la police.

Il plongea ses yeux dans les miens.

- Alors,  c'est vraiment finit?

Je souffla, les larmes aux yeux.

Je m'avança vers lui et attrapa son col.

- Écoutes moi bien, si tu m'envoies ne serait-ce qu'un seul message, un seul appel, si tu demandes des nouvelles de moi, si tu reviens tout simplement dans ma vie, je détruis ta carrière, je vais raconter ce que tu m'as fais. Tout, à tout le monde. Si par malheur, on se croise dans la rue, tu ne te retournes pas, je ne me retournes pas. C'est finit. Oublies-moi. Il ne s'est rien passé entre nous deux.

Il fondit en larme et je le lâcha.

" Il ne s'est rien passé entre nous deux "
Rien du tout.


ALORS?

Perso j'ai pleuré , surtout avec " Apology " en fond.

Incapable; koo junhoeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant