Cela faisait maintenant un mois que Yoon Gi avait « commencer sa vie », avant de sortir de l'hôpital, Ho Seok lui rendait tout les jours visite dans sa chambre. Dans ces « session »,il lui racontait des petites anecdotes sur sa vie, ses amis et beaucoup d'autre chose mais un sujet taraudait tellement l'aîné :quand la discussion se rapprochait de la famille ou de l'accident le danseur serait toujours trouver un moyen pour mettre le sujet loin.Il avait quand même pu analyser quelque chose de son propre, dans l'incident qui a provoqué son amnésie il savait que Ho Seok était mêlé. Deux preuves renforçaient son jugement, un : Ho Seok était aussi blessé (il eut remarqué quand après leur « première »rencontre une infirmière tira le noiraud par l'oreille pour regagner sa chambre, Yoon Gi avait eut pitié, ça devait faire mal...) et deuxièmement c'était la première phrase que lui avait adressé un Ho Seok paniqué qui lui avait mis la puce à l'oreille : « Yoon Gi... J'ai eu si peur... Tes... tes yeux étaient fermés, ton... ton corps était si froid et puis, et puis tout ce sang ! Je ne savais pas quoi faire ! ». Il se penchait pour la thèse d'un accident de circulation où il avait put être renversé car la première chose qu'il avait entendu dans l'enceinte de sa chambre monotone d'hôpital fut qu'il y avait un blessé (ça devait sûrement être Ho Seok) et que le chauffeur s'en était bien sorti.
*
Le jour de sa sortie, Yoon Gi était vraiment perdu car il se rappelait de la localisation de la ville mais pourtant il n'avait aucun souvenir qui lui revenait relié à un quelconque bâtiment ; il ne serait même pas dire où il vivait. Ho Seok se moqua gentiment de son égarement, l'infirmière avait dit qu'il y aurait certaines indications que le roux n'oublierai pas. Au fil des jours passés à discuter avec le danseur, l'aîné comprit que le junior souriait tout le temps, c'était instinctif chez lui. Il avait appris à devenir accro à ces lèvres en forme de cœur, ses sourires lui remontait le morale pour un petit moment : ça lui faisait oublier qu'il était amnésique car c'est dans ces moments qu'il ne voyait pas une vie qu'il ne se souvenait plus défiler dans les yeux de Ho Seok. Le plus jeune l'attrapa par le bras et le tira jusqu'à un taxi, il donna l'adresse au chauffeur ; c'est comme ça qu'au bout d'un certain temps les deux jeunes hommes se trouvèrent à mettre le pied au sol devant un immeuble assez luxueux.
« Dis moi Ho Seok, tu étais blessé non ? Est-ce que tu vas mieux ? »
Yoon Gi ne rata pas ce qui voilà les yeux de son locuteur pendant une seconde, une émotion dont il n'arrivait pas à déchiffrer ;immense déception ? Culpabilité ? Souffrance ? En bref, ce sentiment en disait trop long, comme il l'avait entendu des médecins en s'éveillant, il avait été dans un état critique et ça ne devait pas être pour rien. En attendant, Ho Seok se gratta la nuque nerveusement et avec un petit rire il répondit gaiement comme à son habitude.
« Ne t'inquiète pas, tout va bien, je m'en suis sorti sans presque rien ! »
Menteur.Le rouquin avait vu les médicaments que lui avait remis l'infirmière mais il avait aussi vu celle-ci lui lancer un tel regard de désolation après une déclaration qu'il ne put entendre. Lors de cette scène il n'avait pas vu la réaction de Ho Seok mais le corps qui s'était raidit un l'espace de quelques mots racontaient une autre histoire que « tout va bien ». Là encore il n'allait pas le forcer à lui dire ce qu'il cachait, il devait y avoir une raison. Yoon Gi pensait que le danseur devait avoir au moins une cicatrice car sa marche n'était pas vraiment stable : il boitait légèrement.
« Ha d'accord, sinon où sommes-nous ? »
Le garçon plus grand de quelques centimètres que la roux se tourna vers l'immeuble, s'avança vers la porte d'entrée l'ouvrit et demanda en silence à Yoon Gi de le suivre.
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Les ombres du lendemain [mygxjhs - y.seok]
FanfictionDu sang, du sang partout, Ho Seok ne savait pas quoi faire. Partout où son regard se posait il y avait du sang. - Ce résumé peut faire penser à quelque chose de très gore, mais je rassure les âmes-sensibles : ce n'est pas si "atroce" et niais sur l...