Chapitre 3

168 14 7
                                    

(La musique c'est l'une des préférés D'April)

Point de vue April

J'arrive devant la porte d'entrée de mon appartement, je regarde l'heure sur ma montre. Dix minutes en retard,  je vais encore me faire tuer par ma mère. Je prend une grande respiration et ouvre la porte.

- Je suis là, je cris en balançant mon sac près du porte manteau.

Et comme je l'avais prédis ma mère arrive vers moi en colère, elle me regarde de la tête aux pieds et me montre du doigt mon sac de cours. Je roule des yeux et le prend en soufflant.

- Je ne te permet pas de te comporter comme ça avec moi ! En plus d'arriver en retard,  tu es malpolie, râle t'elle ... encore.

- Dix minutes. J'ai pris mon temps. C'est tout.

J'ouvre la porte de ma chambre et essaie de contourner mon bazar. Je pose mon sac sur mon lit, envoie ma veste sur la chaise qui me sert plus de corbeille à linges  que de chaise de bureau. J'observe mon bureau avec désespoir, des feuilles de brouillon, des croquis, des chansons, et feuilles de cours sont entassés . Je pousse toute la paperasse pour retrouver le classeur de  mes cours d'anglais. Ce classeur est énorme , je m'installe sur le lit et cherche la  partie sur Shakespeare.

Depuis au moins trois heures j'étudie la vie de l'auteur anglais . Je dois connaître sa vie mieux que lui.  " Tu sais que tu es extrêmement chiant mon petit William. Heureusement que t'es œuvres sont biens "

- Tu parles seule maintenant ?  Ma mère surgie du couloir.

-  Non je parle à Shakespeare depuis au moins trois heures. dis-je sarcastique

elle vient s'assoir sur mon lit et  ferme mon classeur.

- Tu travailles beaucoup trop, à l'école en dehors aussi. Fait toi des amis !

- J'ai Nick et en plus c'est important les études si je veux avoir ma bourse pour l'université des arts !

- Je connais le discours par cœur, dit-elle agacée.  Un jeune garçon a postulé comme serveur au café. Collin, je crois. Il est nouveaux dans la ville tu devrais le rencontrer.

- Je sais maman je le connais déjà  nous avons des cours en commun.

elle me fait un petit sourire et un clin d'œil, "je pars bosser à toute à l'heure"me dit elle en se levant du lit

j'en profite pour aller voir mon petit frère dans sa chambre. Je l'observe à travers la porte entrouverte, il joue avec ses figurines. Wayat est le sosie de mon père , yeux bleus , fossette et  cheveux bruns. Une gueule d'ange qui mérite tellement mieux. Je ferme la porte et le laisse à ses préoccupations. J'attrape le téléphone qui est posé sur   le buffet de la cuisine et compose le numéro de la pizzeria, presque les yeux fermés, tellement nous sommes des habitués de cet endroit.

-  Bonsoir vous êtes bien à la pizzeria de Red Bank. La voix du patron retentis dans mes oreilles.

- Bonsoir, c'est April Waller. C'est pour commander une pizza moyenne aux pepperonis.

- C'est noté, dix-neuf heures.

- Tu nous connais par cœur.  Je raccroche , saute sur le canapé et allume la télévision. Nous avons eu de la chance car nous avons  pu la  garder .

quand mon père est parti en prison ma mère a du vendre beaucoup de meubles et la télé en faisait parti mais à force de supplice elle a cédé .

Je n'arrête pas de zapper, il n'y a vraiment rien d'intéressant à par la saison trois " des frères scott " que j'ai  vu  au moins une centaine de fois. Je décide de me rafraichir un peu,  je me lève du fauteuil avec effort  pour me diriger vers  la cuisine. Je me sers un jus de fruit en prenant un verre sur la table  je vois une lettre qui s'adresse à la  New jersey State prison.

Two different worldsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant