A presque trois milliard de secondes [Markjin]

Prologue.

Note de moi : Y'aura peut-être ou peut-être pas un lemon dans peut-être ou peut-être pas (très) longtemps, on verra si je finis enfin quelque chose pour une fois. L'histoire est particulière (disons qu'elle sort du truc qui me sert d'imagination alors imaginez...), j'ai décidé de ne pas respecter certaines informations à propos des personnages, par ex, ici Mark est fils unique (sans dout qu'on s'en bat les couilles) et son meilleur ami est une coccinelle en peluche nomée Bottle Bee. Logique. Il se peut qu'il reste des fautes car je suis atteinte de la grave maladie qu'est la procrastite, elle me pousse à remettre au lendemain la correction de tout ce qui se trouve sur mon compte. Si j'écris les chapitres au jour le jour, l'épilogue lui est déjà écrit afin que je sois obligée de respecter la fin que j'ai choisie : une fin neutre. Donc elle changera pas, jamais. Maintenant reste à savoir ce qu'est une fin neutre et si un  jour je la posterai. Cette note commence à se faire longue donc j'arrête le blabla.

Chucky-Popeye, puisse le sort t'être défavorable.

Bonne lecture.

*

*

*

-Mark ! Reste ici !

Le bambin tourna la tête vers sa maman. La plus jolie maman du monde si vous lui demandiez, et même si vous ne lui demandiez pas. Mais se fichant de se perdre comme de se souvenir de ce qu'il avait bien pu manger la veille, le gamin préféra rire à l'ordre de sa mère et continuer à sautiller partout en allant à droite comme à gauche.

Ils étaient sortis de la voiture depuis dix minutes seulement et il avait déjà envie d'y retourner, pour continuer à discuter tranquillement avec Bottle Bee. Ses parents n'avaient pas voulus qu'il le prenne avec lui pour visiter la maison. Ça faisait trois jours qu'ils étaient arrivés à Daegu, alors qu'il pensait que ce n'était que des vacances, il avait rapidement compris que ses parents comptaient s'installer ici, et même s'il n'avait que cinq ans, il savait bien que quand il était trimballé de ville en ville à longueur de journée pour visiter des maisons plus jolies les unes que les autres, c'était bien parce que ses parents cherchaient un endroit pour s'installer. Dommage, il aimait bien la Californie.

Il tirait sur le col de son t-shirt frappé du visage de babouche, l'air lui collait à la peau et la chaleur du début juillet lui rendait les paupières particulièrement lourdes. Il avait pourtant dormis une bonne partie du trajet.

-Maman, 'fait chaud !

-Je sais, chéri.

Il amorça une moue déçue qu'elle ne s'occupe pas plus de lui mais préféra plutôt trouver un moyen de se distraire. Son père discutait avec une femme dont les talons s'enfonçaient dans la terre molle près du perron d'un grande maison. Mark la trouva particulièrement moche cette femme, sa maman étant beaucoup plus belle.

S'ennuyant fermement, il décida de tourner sur lui-même, mais même cela le lassa très vite. En désespoir de cause, il se mit à observer les alentours.

La voiture était garée sur la pelouse, un peu derrière, juste devant un large portail en fer forgé qui avait un peu rouillé par endroit. Il savait déjà que sa mère lui interdirait d'y toucher, c'était quelque chose de pointu et sa mère ne voulait jamais qu'il s'approche des choses pointues, et il anticipait déjà le fait de désobéir au risque de se blesser. Le voisinage était dissimulé par de grands buissons ou arbustes, si bien que de là où il était, la seule chose que Mark pouvait voir était les toits des autres maisons.

La distance qui le séparait encore de la grande maison lui paraissait immense pour ses petites jambes. Pourtant, ses parents avalaient les mètres tranquillement, sans se soucier du fait qu'il suive ou pas. Soudainement angoissé à l'idée de rester seul dans ce jardin plein de friches aux formes effrayantes et d'insectes dégoûtant, il força ses petites jambes à parcourir rapidement ce qui le séparait de ses parents. Il s'accrocha à la chemise de son père et celui-ci vint naturellement ébouriffer ses cheveux.