Un Nouveau Départ

Chapitre 4

Attendez... Université ?! Je fais volte-face vers mon oncle et arque un sourcil en lui répétant le mot « université ». Il me fait son sourire inquiet et m'apprend qu'il nous a inscrit tous les quatre dans une université, je lui demande quel genre d'université. Je remarque que mes frères ont disparus et que mon oncle se rapproche de plus en plus vers la porte, lorsqu'il est presque dehors, il me dit : « C'est une université d'art. ». Le temps que l'information ait fait le tour de mon esprit, mon oncle est déjà loin. Donc me revoilà sous les feux des projecteurs... Finalement, au bout d'une heure mon oncle réapparaît avec les camions de déménagements, nous mettons tous dans les camions est allons chez mon oncle. Je monte dans la voiture avec lui, un lourd silence s'abat dans la voiture. Noah, mon oncle, brise ce silence.

« - Alors... tu ne m'en veux pas trop parce que je t'ai inscrite dans une université d'art... ?

- ..., je soupire et continue, non bien sûr que non, je ne t'en veux pas. Tu nous inscris dans une université et tu nous paie nos frais de scolarité alors je ne t'en veux pas au contraire...

- Ton père aurait tellement eu envie que tu continus ce que tu faisais avant...

- Je le sais bien mais à chaque représentation je le cherche et je ne le trouve pas puisqu'il ne peut plus venir. Lui qui m'a toujours accompagné à chacune de mes compétitions de piano...

- Je comprends Allyson... mais l'argent que le « petit génie du piano » aurait pu servir, tes frères auraient pu aller à l'université.

- Non, parce que l'argent est directement donné aux parents puisque je ne suis pas adultes... Et c'est hors de question que cette femme reçoive de l'argent que j'ai gagné. Et arrête avec ce surnom débile ! Toi et papa vous arrêtiez pas avec ce surnom mais bon je ne vais pas te contredire je suis talentueuse, il faut le reconnaître....

- Elle vous prend même de l'argent ?! me demande-t-il choqué et en ignorant complètement la suite de ma phrase

- Tu n'as pas idée... On fait semblant de n'avoir pas d'argents comme ça, elle ne nous en demande pas... Enfin, bon, comment va mon « jumeau » ? Dis-je en détournant le sujet

- Il va bien, il a hâte de te revoir... D'ailleurs, puisque ce soir tu dors à la maison sache que déjà, je ne serais pas là parce que j'ai des affaires à réglés au travail et ensuite les amis de ton cousin sont à la maison donc évite de faire quoi que ce soit qui pourrait me valoir un procès, okay ? J'en ai déjà beaucoup c'est pour ça que je dois aller au travail alors si tu m'en rajoute encore je vais passer tout mon mois là-bas ! Dit-il

- Oui, ne t'en fais pas... tant qu'ils ne viennent pas m'embêter, c'est bon pour moi. Rigolais-je »

Le reste du trajet nous parlions de mon père et de combien cela faisait longtemps que l'on ne s'était pas vu. Au bout d'une demis heure de route, nous arrivons. Mon oncle a juste le temps de me donner la valise, que j'avais absolument voulu avoir avec moi dans la voiture, qu'il repart tout de suite en me disant que les déménageurs vont arriver dans quelques minutes. J'entre dans la maison, je mets ma valise sur le côté de l'entrée près des escaliers puis visite les alentours de la maison. Le salon est gigantesque, il y a une grande baie vitrée donnant sur le jardin tout aussi magnifique que la maison. Ma tante a dut faire la décoration de la maison, elle est décoratrice d'intérieur et a une passion pour le jardinage. Enfin, je décide d'aller visiter l'étage et de voir mon cousin. J'arrive au sommet des escaliers, un long et large hall se dresse devant moi. Au bout du couloir se trouve une porte avec la photo de mariage de ma tante et de mon oncle, j'en déduis que c'est leur chambre. Il y a trois portes de plus, je toque à l'une d'elle et l'ouvre. Tout à coups, 7 paires d'yeux se tourne vers moi, je reconnais mon cousin et lui sourit. Il se lève et me prend dans ces bras, il me serre tellement que j'en étouffe.

~~~~~~

Chapitre 4 terminé ! J'ai essayé plus ou moins de ne pas faire de fautes mais à mon avis il en reste alors passez outre s'il vous plait.