L I B R E S [ TERMINÉE ]

E

Après quelques minutes en voiture, l'homme se gara devant une ferme et ouvrit la portière pour que je descende.

- Viens ma petite n'aie pas peur.

Je descendit et le suivit en silence dans la maison adjacente à la ferme. Nous entrâmes par la cuisine. Il s'assie sur une des chaises qui y étaient.

- Thomas ? C'est toi ? demanda une vieille femme, sa voix provenait d'une autre pièce.

- Oui Maddie, je suis rentré, répondit Thomas.

- Tu as été... la dame en entrant dans la cuisine n'avait pas fini sa phrase.

- Mon dieu ! s'exclama-t-elle

Je ne comprenais pas pourquoi ils réagissaient ainsi. N'étant pas habituer à parler avec d'autre personne que ma mère et parfois Bill, une timidité me gagnait sans que je ne sache pourquoi.

- On dirai Charlotte, n'est ce pas ? demanda Thomas.

Maddie se mit a pleurer à la réflexion de son époux. Elle me serra dans ses bras et m'embrassa très fort. Comment ils savaient le nom de ma mère ?

- Comment t'appelles tu ? me demanda-t-elle

- Sofia. dis je doucement.

A ma réponse Maddie pleura de plus belle. Je me sentais gênée de lui causer, à mon avis, cette peine ?

- Où l'as tu trouvé ? elle demanda à Thomas.

- Dans les bois, c'est soldat qui l'as trouvé, je devrais dire. Elle m'a donné ça lorsque je lui ai demandé pourquoi elle était là. il lui montra la feuille que m'ma m'avait donné.

Après qu'elle l'ai lu, elle aussi, elle dit:

« - On doit prévenir la police Thomas, et vite !

- Je sais, mais je voulait que tu vois aussi bien que moi que je ne rêve pas.

Durant tout cette scène, j'étais restée planté au milieu de la cuisine telle une oeuvre d'art exposée dans une galerie. Je me demandais ce que pouvait bien être la police. Etait-ce une femme ? Je continuais à réfléchir lorsque Maddie me tendit un morceau de gâteau. J'hésitais un instant à le prendre et puis je me décidais enfin. Je pris le gâteau et y croquais un morceau. Il était bon. En un clin d'œil, j'anglouti le reste.

- Tu as aimé ? me demanda Maddie.

Je hochai la tête positivement.

- Viens, maintenant il faut qu'on retrouve ta maman. Dit Thomas en me tendant la main.

Je la pris et le suivi. On remonta dans la voiture.

- On va à la police. me dit il.

On roula encore quelques minutes avant d'arriver devant le poste de police. Il m'ouvrit la portière et je descendit. Je pris sa main et on entra dans le bâtiment. Après être entré, tout se passa très vite, je le voyais qui parlait avec un officier de police, il était roux. Et ensuite, une policière arriva à mon niveau et commença à me poser des questions, elle était noire. Tout ça était nouveau pour moi, je ne savait pas si je devais me méfier ou pas, même si Thomas m'avait dit qu'on retrouverai ma maman. Mais au son de sa voix, je su qu'elle ne me voulait aucun mal.

- Bonjour, je m'appelle Rose et toi qu'elle est ton nom ? me demanda t elle.

- Sofia. Dis je faiblement.

- Sofia, c'est très jolie comme prénom. Alors Sofia, quel âge as tu ?

- j'ai cinq ans.

- C'est beaucoup cinq ans ! Et où habites tu ?

- Dans la chambre.

- Et où se trouve cette chambre ?

- Je ne sais pas.

- Ce n'est pas grave Sofia. A côté de la chambre qu'est ce qu'il y a ? Quand tu sors de la chambre, qu'est ce que tu vois ?

- On n'a pas le droit de sortir de la chambre.

- OK, et dans la chambre tu es avec qui ?

- Avec maman.

- très bien et c'est elle qui t'as donné ce papier ?

- Oui.

- Mais dit moi, comment tu as fais pour sortir de la chambre ?

- Maman a dit que...je devais faire semblant d'être morte pour que Bill me sorte de la chambre et puis que je devais trouver de l'aide.

- Et c'est qui Bill ?

- C'est le seul à pouvoir ouvrir la porte de la chambre.

- C'est super, Sofia, merci !

Après avoir fini avec ses questions, elle me serra fort dans ses bras.

- Tu es une petite fille très courageuse, tu sais. Très vite, tu seras avec ta maman.