Chapitre 1 de "Loveless" avec Nash Grier

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Un jour Gandhi a dit "Notre vie est une longue et pénible quête de la Vérité." La vérité ? Mais qui est-elle ? On nous parle d'elle comme si elle était importante et unique, des fois ne pas savoir la vérité est une bonne chose. Alors pourquoi cherche-t-on à la connaître si on sait qu'au fond, il est mauvais de savoir la vérité. Des personnes meurent pour la vérité quant à d'autres ils vivent pour elle. La vérité ? Ce mot ne comporte seulement six lettres mais il peut constituer la vie d'une personne. Certains vous diront que la vérité n'est qu'un tissu de mensonges qu'on fait croire pour réel. On veut tous savoir la vérité mais de quoi ? C'est bien le mystère de la Vérité.

"N'oublie pas, je t'aime."

Je souris à mon grand-père et montai sur mon vélo, les écouteurs dans les oreilles je pédalais pour me rendre à mon lycée. Le lycée ? La pire chose que l'homme ai pu inventer, c'est horrible pour chaque être humain comme moi. Etant petite je me suis donnée une promesse à moi même, ne jamais me faire remarquer ainsi je n'aurais pas de problèmes. Pour l'instant j'y arrivais bien puisque je n'avais pas d'amis, du moins si, ma professeur de littérature.  Madame Roberts était sûrement la seule à qui je pouvais parler sans me soucier si elle me jugerait ou pas, peut-être parce qu'elle aussi a vécu ça pendant son adolescence et qu'elle comprend que je n'ai pas envie de me morfondre dans la société d'aujourd'hui. Même si c'est une vieille dame dont personne ne respect, elle reste quand même une confidente et conseillère hors pair.
Comme dans chaque lycée, on retrouve les mêmes personnes, certains penseront que je calque les films à la vrai vie et pourtant c'est malheureux de le dire mais tout ce qu'on nous dit dans les films sont réels. Il y a les joueurs de basket-ball, soit les garçons les plus populaires du lycée, qui sont cool dès qu'ils font un truc. Ils sont souvent accompagnés de filles habillées en cheerleader et comme dans chaque stéréotypes, la capitaine du groupe des filles les plus connues du lycée est en couple avec le garçon le plus beau du bahut. Ensuite généralement on trouve ceux qui essaye de ce donner un style en étant dans un groupe quelconque et qui jure qu'ils sont dévoués à celui-ci alors que tous le monde sait que s'ils avaient l'occasion de manger avec le groupe des populaires ils le feront avec plaisir, juste pour se donner une bonne image. Et enfin, il y a les gens comme moi. Nous nous sommes pas beaucoup à vrai dire, je dois être la seule. Et heureusement parce que grâce à ça, personne ne s'occupe de moi et cela me conviens parfaitement de vivre dans l'ombre de tous. Je suis ce genre de fille qui se lève le matin et qui lit un livre à la place de choisir sa tenue ou même qui préfère passer des pauses déjeuné au fond de la bibliothèque avec de la musique. J'ai toujours vécu avec la solitude et je ne m'en pleins pas. Évidement qu'une fois j'ai envié ces filles dont tous le monde connaît le prénom mais ça restait superficiel. Jamais je ne me verrai rester avec des personnes comme elles. Ou plutôt comme eux.
Nous y voilà, un jour comme les autres où je vais faire mon possible pour éviter tous le monde. Évidement que ce n'est pas vrai, il est clair que si mon histoire ce résumé à m'entendre dire que j'aime être solitaire, on en écrirait pas du tout une ligne. Aujourd'hui n'était pas un jour comme les autres enfaite. Tous commença quand une personne faillit m'écraser avec sa voiture de premier ministre.

"Vous avez des yeux ! C'est fait pour regarder !"

J'aurais sûrement du mieux regarder qui se trouvait à l'intérieur de cette grosse voiture, Bonnie ou la fille que je ne serais jamais, sortit du côté passager avec sa démarche de reine du lycée et se dirigea vers moi. Elle se positionna devant moi avec son regard de tigresse et avant de dire un seul mot, j'enjambais mon vélo et partis. Il ne fallait surtout pas qu'elle pense que je m'en prenais à elle, sinon elle allait me pourrir la vie comme elle le fait avec tous le monde. Je préférais qu'elle pense que je suis une lâche. J'attachais mon vélo et mon pris mon sac de son panier, je le mis sur mon épaule et entrais dans l'endroit que je déteste le plus. Mon premier cour fut celui de Monsieur Griber, professeur d'histoire qui cherche pertinemment à se faire aimer de ses élèves. Il parlait comme à son habitude de quelque chose d'inintéressant quand l'alarme incendie ce fit entendre dans chaque recoin de chaque salle du lycée. On du ranger nos affaires et sortir dans la cour, j'allais déposer mon pied dans la colonne où ma classe était rangée quand je sentis une présence inhabituelle près de moi, étant donné que nous sommes une classe impair, cela m'étonnais un peu même beaucoup. Je n'osai pas tourner la tête par peur de commencer une discussion. Pourtant mon interlocuteur n'était pas du même avis.

"Comment vas-tu ?"

Je vis un garçon qui devait faire le triple de ma taille, il portait le gilet de l'équipe de basket sur les épaules, je sentis une bouffée de chaleur en moi et je pris peur. Parlait-il à moi ? Je regardais par terre sans rien dire en espérant qu'il parte en voyant que je ne voulais pas lui parler.

"Je suis désolé pour ce matin,je t'ai foncé dessus sans faire exprès. "

"Si tu me fonces dessus, ça veut dire que c'est fait exprès. Ta phrase est contradictoire."

"Tu as raison,Bonnie voulait te faire la morale mais tu es partie avant, je me suis dis que tu avais du te casser quelque chose donc j'ai déclenché l'alarme pour m'assurer que tu vas bien."

Je sentis en moi comme un sentiment que je n'avais jamais eu avant. Comme si mon esprit était content que quelqu'un se préoccupe de moi. Je souris toujours le regard plongeait au sol.

"Je peux savoir ton prénom?"

"Monsieur Grier , il me semble que ceci n'est pas votre classe."

Monsieur Griber toujours là quand il le faut. Je commençais à croire que j'allais sympathiser avec un garçon de l'équipe de basket.

"C'est parce que je vous aime monsieur."

"Puisque vous m'aimez tant, vous allez me revoir en retenue."

Je rigolais un peu sans trop faire attention. Les sportifs sont très connus pour leur manque de retenu devant un adulte et cela vient de se prouver une nouvelle fois.

"Vous rigoler mademoiselle? Vous irez accompagner votre camarade en retenue !"

Mon sourire s'effaça et je relevais la tête pour faire face à mon professeur, jamais je me suis faite collé de ma vie, c'est la première fois depuis que j'ai posé le pied dans une école. Il me tendit un papier jaune avec écrit mon prénom ainsi que mon nom de famille. Pour raison de la retenue, trois mots étaient écrit "manque de respect." . Je me crispais tout en faisant une grimace du visage, mon emploie du temps était déjà bien remplie, comment allais-je faire pour tous gérer. Le prénommé Monsieur Grier repartit dans son rang sans parler.
La pause déjeuné arriva plus vite que je l'aurais espéré, je me précipitais dans la bibliothèque et me dirigeais vers ma place habituelle, entre deux rangées, les plus éloignées de toutes évidement. Le club de lecture me regarda marcher, il y a eu une époque où ils auraient mis leurs mains à couper pour m'avoir avec eux mais depuis le temps, ils ont compris que je ne voulais pas d'une étiquette. Je m'assis et déroulais les écouteurs qui étaient bien installés autour de mon téléphone, je mis la musique et sortis mon repas. La documentaliste, du moins je suis la seule à l'appeler comme ça, m'avait autorisé à manger ici quand elle vu que je ne prenais pas de place et que je ne laissais pas de traces. Après avoir fini mon sandwich, je sortis de mon sac un livre et commençais la lecture. Voilà à quoi ce résumait mes journées. Rester discrète et ne pas attirer l'intention.

Lire la fin de ce chapitre dans le livre "Loveless"

N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez ;)

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