Chapitre 4

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Une fois arrivés à la cafétéria, nous avons pris à manger et nous voulions nous installer à notre table habituelle. Malheureusement, Ambre et ses chiennes s'étaient istallées à notre place...

Je sentais la pression radier dans tout mon corps.

-Tiens Ambre ! On peut savoir ce que tu fais assise ici ? Tout le lycée sait pourtant que ceci est NOTRE table. Alors en espérant qu'il vous reste un miniscule bout de cerveaux non botoxé, vous allez bougez vos culs d'ici et allez vous mettre ailleurs.

-Je suis désolée Blue mais nous étions là avant vous ! Donc maintenant on reste et c'est à vous de dégager ! Me réponds Ambre

-Bon écoute, si tu ne veux pas que je m'énerve tu dégages et on en parle plus ! Sinon si tu décide de rester je vais m'énerver et la prochaine chose qui sortira de ta bouche ce sera tes dents.

-On ne bouge pas. Vous n'avez qu'à aller vous faire voir.

Tout le monde dans la cafétéria avait cessé de manger et nous observait en murmurant. Tout le monde savait qu'il ne fallait pas s'assoir à cette table et qu'il ne fallait en aucun cas nous parler comme cela si on voulait en sortir en vie.

Je tandis mon plateau à Angely puis me dirigea vers Ambre afin de la faire dégager. Arrivée à sa hauteur, je la leva de sa chaise par les cheveux et la jetta au sol.

Quelle grande gueule elle avait cette fille ! Elle n'arrêtait pas de pousser des cris aiguës et de chialer. C'était vraiment une pauvre petite "sainte-ni-touche" cette fille.

Lorsqu'elle fut à terre, j'en profita pour lui coller le corps contre le sol tout en lui tirant sur sa tignasse décolorée. J'approcha alors mon visage du siens pour mettre les choses au clair.

-Maintenant la poupée Barbie, tu vas vite dégager d'ici avec tes putes.

-Héé ! On est pas des putes ! répondirent les deux potes d'Ambre en ramassant la faussent blonde

-Non vous avez raison. Les putes se font payer, vous vous êtes bénévoles !

Nan mais sérieusement ! Les meufs s'étaient tapées tous les mecs du lycée au moins une fois !

Après cela elles partirent, nous laissant nous installer bien tranquillement et manger tout en rigolant.

Lorsque nous sommes retournés en cours, Alex vint me voir pour me demander de l'accompagner à une fête chez l'un des joueurs de l'équipe de football. J'avais bien évidemment accepté et je lui avais demandé si mes amis pouvaient également venir, ce qu'il accepta vu que la moitié du lycée allait y aller.

Après cela, j'allais en cours avec mes potes, nous avions français. Tant pis, je me dis que je discuterais avec Chris, comme d'habitude !
D'ailleurs une chose me perturbait : Barbie Plastic n'était pas là... Bah ! Cela en fasait une de moins !

En plein milieu du cours, les hauts parleurs du lycée sonnèrent et on entendit :

"Mademoiselle June Alara dans le bureau du directeur immédiatement mademoiselle June Alara merci."

Ma prof, intriguée, me demanda :

-Tenez ! Cela ne m'étonne même pas ! Qu'avez-vous trouvé à faire cette fois ? Ça fais seulement deux jours et vous êtes déjà convoquée ! Et bien bravo ! Toutes mes félicitations ! Fit-elle d'un ton sarcastique

-Et bien écoutez merci beaucoup je suis flattée ! Dis-je en sortant de la salle de cours.

Arrivée devant le bureau du principal, j'entrais sans toquer et trouvais Ambre assise et Barak Obama (surnom que j'avais donné au principal à cause de son physique très ressemblant avec cet homme politique américain) en face d'Ambre derrière son bureau.

Ok, ça sentait les emmerdes !

-Alara ! Assieds toi je t'en pris !

-Merci Monsieur...

J'aimais beaucoup notre directeur. Il était très sympa, compréhensif envers moi et il ne cherchait pas à m'enfoncer comme le faisait tous les autres.

-Alors, commença-t-il, comme ça tu frappes ta camarade alors qu'elle n'a strictement rien fait ?

-Avec tout le respect que je vous dois, Monsieur, si je l'ai frapper c'est parce qu'elle l'avait cherchée et qu'elle ne m'avait pas respecté !

-Très bien, alors selon toi que s'est-il passé ?

-Et bien, on était à la cafétéria, mes amis et moi, et nous voulions nous assoirs. Mais cette pouf et ses chiennes étaient à notre table et ne voulaient pas bouger leurs gros cul en plastique !

-Alara ! Ton language s'il te plait ! Nous sommes dans le lycée ! Tu parles comme ça chez toi si tu veux mais pas dans mon établissement et encore moins devant moi ! Déclara-t-il mécontent

-Oui Monsieur, répondis-je

-Enfin bref, Ambre, ce n'est pas ce que tu m'as raconté ! Et Alara, il faut que tu apprenne à gérer des situations autrement que part la force.

-Pas du tout Monsieur ! Je mangeais tranquilement avec mes amies et elle s'est jetée sur moi ! S'empressait de dire Ambre

-Mais n'importe quoi ! Tu l'as cherché pauvre tâche ! Et tout le monde sait que personne ne doit prendre notre table. Il n'y a qu'elles qui n'ont pas compris.

-CELA SUFFIT ! Vous avez toutes les deux trois heures de colles pour vous êtres battues dans l'enceinte de l'établissement ! Maintenant, Ambre sors, je dois parler avec Alara. Intervint notre directeur.

-C'est une blague ?! Je n'ais rien fais et je suis collée ?? Répliqua la meuf en plastique

À mon avis elle n'était pas habituée à recevoir des heures de colles, mais bon ! Elle s'y fera comme je m'y était faite !

-Oui absolument mademoiselle. Tu as un problème ? Fit Barak Obama

-Non monsieur...

-Très bien ! Ah, j'allais oublier, la colle se passera samedi matin et vous serez dans la même salle !

-Vous pouvez pas me faire ça m'sieur !! Repliquais-je désespérée

-Si ! Maintenant Ambre sors.

Une fois Ambre dehors, il commença a me parler :

-Écoute Alara, je ne fais pas ça parce que ça me fais plaisir tu sais ? Je n'ai pas le choix ! Il faut vraiment que tu arrêtes de te battre dans mon établissement ! Que tu arrêtes de te battre tout cours, d'accord ? Je dis ça pour ton bien !

-Ouais m'sieur. Mais cette fille me mets hors de moi ! Je ne peux pas la supporter c'est impossible ! Et trois heures dans la même salle qu'elle samedi, c'est juste impossible !

-Je sais, mais il faut que tu apprennes au moins à la supporter.

-Oui Monsieur... Je ne peux rien vous promettre, mais je veux bien faire un effort si elle en fait un aussi. Et surtout si elle arrête de me pourrir la vie !

-Très bien ! Tu peux partir maintenant. Bonne journée.

-Merci Monsieur à vous aussi.

Puis je sortais de son bureau et m'en allais retrouver ma bande afin de tout leur expliquer. Elle allait souffrir cette fille ! J'allais lui apprendre ce que c'est de me chauffer. Je n'allais pas la louper.

Bad And Lovely [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant