bloody words

dying

"life gets hard sometimes i know, so i be leaning, i be smoking my dough"

(cette chanson elle est BREATHTAKING chui en larmes)

random shit
un jour on m'a dit que j'étais rien, tu sais ce rien qui en fait forme un tout,

on m'a dit que de toute façon j'étais qu'une pimbêche parmi des milliers, que tout le monde me détestait,

mais je l'ai bien pris, j'ai même souri et je lui ai dit,

"j'suis sans doute qu'une pimbêche parmi des milliers, mais c'est mon nom a moi que t'arrives pas à oublier"

suffer, cry, bleed
parfois quand l'envie me prend, j'essaie de me faufiler entre ses ombres qui noircissent mes pensées et mon coeur,

mais l'truc c'est qu'a chaque fois que j'essaie d'y replonger,

ça me brûle le bout des doigts,

ça me brûle le bout d'la vie,

ça me brûle les yeux aussi,

un peu comme si ces souvenirs trop amères refusaient d'me revoir patauger dans cette mélasse qui me remplit les poumons,

comme s'ils en avaient marre d'me voir mourrir,

c'est un peu comme si une poigne me retenait la tete sous l'eau,

suffisamment pour que l'air me manque et que ma tete se noie,

mais pas assez pour que mon coeur s'engloutisse sous cette merde que j'accumule en moi,

ils m'habituent à la douleur en ne me laissant pas l'oublier,

ils veulent pas je l'oublie,

ils veulent que je me rappelle ce que c'est d'aimer,

et que ça fait mal, que c'est pas comme avoir une jambe cassée,

ça résonne dans mon putain de crâne comme une berceuse ironique

"souffre, pleure, saigne, rappelle toi que ce ne sont que des souffrances futiles, rappelle toi que tout se passe dans ta tete"

alors je souffre, je pleure, je saigne,

et je sais, je sais maintenant que la douleur qui loge dans ma poitrine c'est que dalle putain,

c'est que dalle et j'devrais meme pas y penser,

mais comment ignorer que mon coeur se noie,

mon crâne explose,

et que meme ma conscience, ma putain de conscience, m'a quittée?