bloody words

tell me how to feel

"someone tell me how to feel, someone tell what is real"

look at this bitchy angel

"regarde cette fille là-bas.

-non c'pas mon genre de nana. elle sourit trop pour être heureuse et elle a une mine affreuse. j'sais même pas ce qu'elle fait là, à attendre inexorablement que quelqu'un lui empoigne le bras. j'voudrais pas faire de débats qu'il n'y en a déjà. j'suis pas le énième connard sur qui elle tombera. tu penses pas qu'elle mérite mieux qu'ça, plutôt d'attendre la mort à bout d'bras?

-tu devrais la voir rire juste une fois.

-pourquoi?

-parce qu'à c'moment là, t'auras plus l'choix et tu voudrais être la jusqu'à sa dernière fois"

is there any drug to calm me down?

"est-ce qu'il y a une drogue pour m'apaiser?

une drogue assez puissant ou une parole pour me rassure quand j'suis dans mes phases délirantes?

est-ce que le confort d'un pote ou celui d'une femme séduisante pourrait m'éloigner ou même me guérir d'un passé?

et j'ai vraiment tout essayé, loin d'une vie trépidante, rongé de nuit blanches à m'demander d'une voix hésitante:

ai-je fait les bons choix?

prise de conscience froide et flippante.

des fois j'aimerais m'endormir et m'réveiller l'année suivante,

mais j'referme mes problème sous une chape de plomb.

quand ils remontent à la surface, souvent la peur me paralyse,

alors l'angoisse me frappe comme une lame de fond.

tellement de fois j'ai chéri mes démons pour qu'ils reviennent, à m'esquinter, sans m'interroger sur la vie que je mène.

j'ai négligé ma famille, et même perdu la personne que j'aime.

j'cours entre les deux trains, m'essouffle entre deux refrains.

c'est nous l'futur, c'est nous les ringards de demain.

la plupart des choses sur lesquelles j'me suis construit ne servent à rien.

et j'flippe à n'en plus pouvoir trembler,

ravie des trophées, affligés, choqués,

j'manque de certitude pour être un artiste révolté"