On commence fort hein?
Donc. La scarification est pour moi une inconnue très mystèrieuse.
Je ne l'ai jamais pratiqué de ma vie, et me la suis toujours refusé. Elle représente pour moi la limite entre la tentative de vie et l'abandon.
Souvent les gens pour qui elle est familière la décrivent comme un besoin, une sorte d'addiction.
Il est vrai que l'idée me fut parfois tentente, mais seulement à cause des échos que j'en ai eu, seulement parce que tous ceux qui en parlent, en parlent comme une délivrance, une délivrance néfaste mais qui reste une délivrance.
Je ne comprend pas comment de soi-même on peut en avoir l'idée. Comment peut-on un jour penser qu'une douleur vive, puisse permettre de surpasser une douleur de tristesse? Car, je vous le dis, rien n'est plus douloureux que la tristesse. Parce que la tristesse est longue, la tristesse reste, alors qu'une douleur vive ne dure qu'un instant. Je comprend parfaitement le besoin de délivrance des personnes la pratiquant, mais je ne comprends toujours pas comment celà peut apparraitre comme une solution? Est-ce que ces gens en ont entendus parler un jour, ont essayés par désespoir de cause et se sont retrouvés dans un cercle à la fois vicieux et soulageant? Peut être qu'il faut le tester soit-même pour comprendre. Il est vrai que personnellement l'idée de s'ouvrir la chair ne m'a jamais vraiment tenté, mais celle de pouvoir se délester, même un court instant, de toute la peine possible elle, m'a toujours attiré. Alors pour ce faible sacrifice qu'est un peu de son sang en l'échange de quelques secondes de tranquilité, pourquoi ne pas en faire l'expérience? Après, les marques physiques resteraient pour moi des marques de honte et d'aveux de faiblesse absolument inssuportables car elles apporteraient la pitié, et voir la pitié dans les yeux des gens est une des pires choses au monde. Je sais que cette pratique est maintenant aussi un effet de mode dans les établissements scolaires, notamment le mien, et je trouve ça pitoyable que certaines personnes puissent trouver en cette pratique une mode à transmettre, sans aucune raison, oubliant même la véritable utilité qu'elle avait à la base.
La scarification restera pour moi un refus, enfin pas exactement. Elle restera une option de dernier recours : tant qu'une pression reste supportable même à charge maximale, elle restera un refus, mais si cette pression ne peut plus se supporter, la scarification deviendra une option.Tel est la façon dont je la vois.
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Bric à brac de réflexions
RandomIci vous trouverez des réflexions en tous genres de ma personne. En réalité je ne sais pas trop ce que je vais mettre dans ce "recueil", alors il y aura sûrement d'autres choses tel que des histoires, des poèmes ou que sais-je encore. Ne vous attend...