Chapitre 7 Camilla

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Oh... Non... Les thaumaturges Ophidio et Aiden avaient surgi de nulle part, prenant Camilla par surprise.

- Princesse ! s'exclama Aiden en se précipitant vers elle. Que vous a-t-il pris, à fuir de la sorte ! Tout le palais se fait un sang d'encre.

- Princesse ? répéta Jay en se plaçant devant Camilla, comme pour la protéger. C'est une domestique. Laissez-nous tranquille, on a rien fait de mal.

- Une domestique, ricana Ophidio. Vous n'avez pas honte, Votre Majesté, de mentir de la sorte à un jeune ho... ( Son regard venait de se poser sur le sachets accrochés à la ceinture de Jay.) Voleur.

- Mais c'est ma bourse !

Aiden attrapa Jay par le col de sa chemise. Le thaumaturge en chef lui prit sèchement les paquets et les brandit sous le nez de Camilla.

- Que va donc dire votre père quand il apprendra que vous vous êtes mise à fréquenter de vulgaires bons à rien ?

- Laissez-le tranquilles ! s'écria Camilla, en se précipitant vers Jay, mais Ophidio la retint et Jay ne se débattait plus.

Son regard s'était éteint. Il avait été trahis. Il s'était confié à une personne qui lui avait mentit. Des soldats de la gardes arrivèrent en courant et Aiden leur confia son prisonnier.

- Jay ! Je voulais te le dire ! Je te le jure ! Jay !

Mais il ne l'écoutait plus. Les gardes l'emmenaient, à cause d'elle. Le thaumaturge Ophidio Saevus eut un rire cruel et serra si fort le bras de Camilla qu'elle eut mal. Durant tout le chemin du retour, il ne cessa de lui répéter qu'elle allait se faire taper sur les doigts, une fois rentrée. Oh ! Qu'elle s'en moquait. Si elle se sentait coupable, ce n'était pas pour ça ! Mais elle voyais et revoyais le regard vide de Jay lorsqu'il avait su. Des larmes montèrent aux yeux de la princesse. La seule personne qui ne lui avait jamais adressé la parole par plaisir et pour faire réellement sa connaissance avait été emprisonné juste parce qu'il l'avait connue. Ophidio remarqua l'état de Camilla. Elle détourna le regard avant de pouvoir constater sa réaction.

Elle n'écouta son père, lorsqu'il la disputa, elle ne fit pas attention à sa couturière, lorsqu'elle lui présenta les plus belles robes d'Artemisia pour le bal, ni à sa maquilleuse, ni à ses servantes, à personne.

- Harmonie, est-ce que tu pardonnerais une personne qui t'as menti alors que tu t'es confié à elle ?

- Non, Votre Majesté, je crois que je ne le pourrais.

Cette brave Harmonie avait un don pour remontrer le moral des personnes tristes.

A la fin de l'après-midi, les premiers invités arrivèrent. Tous vêtus de manière plus étrange les uns que les autres. Et parmi eux deux nobles lunaires qui demandaient sa main.


Camilla ( Fan fiction des Chroniques lunaires)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant