Chapitre 1

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P.O.V Eren :
J'entends mon réveil sonner dans ma chambre. Je me lève avec nonchalance pour mettre fin au supplice dont mes oreilles sont victimes, avant de retourner dans le salon à ma place initiale.

Je n'avais pas dormi de la nuit. Je n'avais pas fermé l'œil une seule fois.

Cette nuit encore, je n'avais pas trouvé le sommeil et je n'avais pas peins non plus. J'étais resté là, à la même place que d'habitude, mon matériel prêt à l'emploi, qui n'attendait qu'à être utilisé.

Mais rien n'y fait. Rien ne me viens à l'esprit. Que ce soit un paysage, un portrait... rien ne me donne envie. Alors comme tous les matins qui succède une nuit de néant, je range mon matériel, regroupe les pinceaux et range la peinture.

Ensuite, je pars me préparer pour une nouvelle journée de travail banale, dans la petit café littéraire de mon quartier.

Avant de partir mes yeux se posent une dernière fois sur la toile blanche qui séjourne, depuis maintenant un an, dans mon salon. Elle est là depuis la mort de mes parents. Un accident de voiture.

Ma mère, une femme d'une beauté et d'une générosité incroyable, mourut sur le coup. Mon père tomba dans le coma, et périt quelques semaines plus tard.

J'ai cru vivre un véritable enfer pendant plus de 9 mois. À présent j'avance, très doucement mais sûrement. Petit à petit j'ai réussi à panser mes blessures. Maintenant il m'en reste encore une.

Ma source d'inspiration. Je l'ai perdu. Pouf ! Envolée, disparue. En même temps qu'eux. En même temps qu'elle. Ma mère. Elle qui était si extraordinaire de par sa personne mais aussi de par sa beauté. Je lui ai dédié ma première exposition, uniquement composé de portrait, et qui s'intitulait : "La femme". Et cette femme, c'était ma mère.

Certains psychologues y voit là, une potentielle justification à ma perte d'inspiration.

Je ne sais pas. Je comprends pourquoi ils ont un tel raisonnement mais...

J'aimais et j'aimerais toujours, ma mère et mon père plus que tout.

Mais ce qui me fait réellement vibré, tremblé, vivre, c'est la peinture.

P.O.V : Livaï

Mes yeux souffrent d'une douleur atroce. Je n'ai pas dormi de la nuit, essayant par tous les moyens de trouver une idée. Une histoire d'amour.

Putain, pourquoi moi, Livaï Ackermann, doit écrire une histoire d'amour.

Si seulement l'idée n'avait pas plus à Hanji, j'aurais pu refuser. Mais cette sorcière ne me lâche pas. Elle aussi veut une putain d'histoire d'amour. Mais je n'ai aucune idée, de personnage, de où pourrait ce passer l'histoire ni à quelle époque... Rien, nada... Et pourtant, c'est pas faute d'avoir essayé.

Mais cette nuit encore je n'ai rien écrit. Ça commence à réellement me soûler.

Enfin ce qui commence réellement à me soûler c'est l'autre folle qui m'harcèle pour que je lui ponde une histoire.
Elle n'a pas une boutique à gérer celle-là ? Au lieu de m'emmerder h24, elle ferait mieux de s'occuper de ses affaires si elle ne veut pas mettre la clé sous la porte.

Soudain mon téléphone se met à vibrer me sortant ainsi de mes pensées. Tiens! Quand on parle du loup.

"- Qu'est ce que tu veux la binoclarde ?

-Bonjour Livaï ! Ça va, merci, et toi?

-Ça irai mieux si tu me cassais pas les...

Ma source d'inspiration.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant