Chapitre 17

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« -On est vraiment obliger ?

-Livaï, on en a parlé je ne sais combien de fois.

-Oui, je sais et je maintiens que...

-Tu ne maintiens rien du tout ! S'énerve Eren, avant de reprendre son souffle et par la même occasion sa contenance. Livaï, écoute, je sais que tu n'es pas très social et que ce diner ne t'enchante guère, mais... C'est important pour moi. C'est la seule famille qui me reste. Ils m'ont soutenu et ne m'ont jamais laissé tomber. Et puis.. On est ensemble maintenant non ? Demande-t-il en se tournant vers Livaï avec une bouille d'enfant.

-Oui ! Bien-sûr qu'on est ensemble ! Répond Livaï un peu désemparé.

-Alors tu as honte de moi, de nous ?

-Non ! Bien-sûr que non voyons, qu'est-ce que tu raconte ?

-Quelque chose t'empêche de rencontrer mes meilleurs amis autour d'un bon repas, préparé par mes soins ?

-Non...

-Bien, passe moi la crème s'il-te-plaît. Et arrête de bouder ! Je te rappel que tes meilleurs amis seront aussi de la partie ! On va passer une bonne soirée. »

Tandis que l'un fait en sorte de donner du gout à son plat après avoir manipulé son amant, l'autre reste à ses côtés, boudeur. Il faut dire qu'il avait imaginé une autre soirée à ses côtés. Il avait récemment pu gouter au plaisir de la chair avec ce brun qu'il désirait plus que tout. Et il n'avait pas été déçu.

Eren est une vraie bête de sexe, ils l'ont fait toute la nuit atteignant la jouissance à trois reprises. Mais depuis, plus rien. Livaï avait bien-entendu fait quelques approches et allusions, mais sans succès. Il en venait à se demander s'il était devenu un mauvais coup.

Dans un but purement expérimental, Livaï s'approche lentement de sa proie, sans un bruit, sans prévenir. Ladite proie sursaute légèrement lorsqu'elle sent dans son cou un souffle qu'elle connait bien. Un frisson parcourt alors sa colonne, partant de la nuque pour arriver entre le creux de ses reins, espace qui dans la seconde qui suit, brule sous l'effet d'une main agile et douce qui ne peut s'empêcher de caresser cette zone particulièrement sensible chez Eren.

Ce dernier se mord la lèvre, tandis que, dans son bassin naît une petit flamme qui grandit au fur et a mesure des caresses. Il se retourne lentement pour croiser les yeux de son amant avant de s'emparer de ses lèvres pour un baiser passionné.
Livaï ne perd pas une seconde avant de réagir, il avait tellement envie de regoûter à ce corps, à cette peau, qu'immédiatement il colle son bassin contre celui de son amant. Le baiser devient de plus en plus sauvage, plus profond, mais Eren y met un terme, le souffle coupé, éloignant de ses deux bras un corps qu'il désire lui aussi ardemment.

Encore un peu déboussolé, il se remit rapidement à ses fourneaux dans l'espoir de récupérer son calme et que Livaï ne remarque rien à son état troublé. Le plus vieux quand à lui ne comprend plus rien, il se tient derrière lui, les sourcils froncés, le cerveau en fusion, et il faut l'avouer, avec une légère peur dans le ventre qui ne fait qu'augmenter à cause des nombreuses interrogations qui fuse dans sa tête. Toutefois, il a estimé avoir été assez patient, et il décida de prendre le taureau par les cornes.

« -Eren ?

-Hum ? Répondu celui-ci, d'un ton qu'il espère comme de l'indifférence.

-Tout va bien ?

-Oui, pourquoi ? Cette fois il joue la carte de l'innocence ce qui a le don d'énerver Livaï.

- Ne te fou pas de moi, s'il te plait.

Ma source d'inspiration.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant