Chapitre 10

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P.O.V Livaï

"-Eren ?! Qu'est ce que tu fous ?! On t'attend !"

Dis-je en me dirigeant vers la chambre. J'entre sans taper (ça reste ma chambre). J'aperçois un Eren, plus que sexy, mais surtout en plein duel avec ses boutons de manchettes, la chemise légèrement ouverte comme un appel à la dégustation.

-Je n'y arrive pas... dit-il agacé. Il se tourne vers moi. Au lieu de rester planté là, tu ne veux pas m'aider ?

-On dirait un enfant parfois...

-Je t'entends tu sais ?"

Je ricane doucement puis nous échangeons un regard complice accompagné d'un sourire. Il tend ses mains vers moi. Je m'exécute sur les champs pour ne pas pas resté bloqué sur son torse.
Mais il y a pire que son beau corps : son innocence. Il me regarde avec cet air enfantin dont lui seul à le secret.

Mon dieu, s'il savait toutes les scènes obscènes qui parcourent dans ma tête... il fuirai à coup sûr. Alors que j'ai terminé ma tâche et que ses bras sont déjà retombés le long de son corps, il ne bouge pas d'un pouce. Il me fixe et une partie de moi espère que c'est parce qu'il me désir. J'ai un bon gabarit et mon charme après tout.

J'ai une chance. Je pourrais lui faire passer la meilleure soirée de sa vie. Mais est-ce qu'il veut plus que ça ? Est-ce que je veux plus ?

Je boutonne sa chemise puisqu'il ne semble pas disposé à le faire. J'effleure sa peau du bout des doigts, je le sans frémir à mon passage, et je dois dire que ça me fait de l'effet.

En temps normal, il m'en faut plus. Mais Eren est une exception. Je n'ai jamais eu autant envie de quelqu'un. Je n'ai jamais eu envie de quelqu'un en particulier d'ailleurs.

Vous connaissez sûrement la célèbre phrase : "un trou reste un trou".
Il y a plus classe mais pas plus plus simple pour décrire mes relations. C'était ma vision des choses, avant, rien n'était bien sérieux, c'est ce qu'il me plaisais, pas de prise de tête pas d'engament, je pouvais quitter la personne à tout moment sans grand effort, sans remords...

C'était facile. Voilà, c'est le mot : facile. Et puis logique dans un sens, puisque que l'amour n'existe pas. Enfin je crois. Il me semble...

"-Tout va bien Livaï ?

-Oui, oui, je réfléchissais.

-Oh ? Tu es stressé peut-être ? me dit-il d'un ton moqueur. Le pire c'est qu'il a raison.

-Oui un peu. Son sourire s'efface lorsqu'il comprend qu'il a touché dans le mile.

-Tu t'inquiète pour ce soir ? Enfin, il presque touché dans le mile. Franchement, il n'y a pas de quoi. Je comprends que cette soirée va être longue pour toi. Ne pas être toi même c'est quelque chose dont tu n'as pas l'habitude... Mais je suis là moi, d'accord ? Avec moi tu peux être qui tu es vraiment."

Il soutient mon regard avec plus d'insitance que d'habitude. Je lui souris, parce que son discours me touche, et je lui prend la main. Je ferme les yeux, j'ai comme une boule dans la gorge j'ai envie de lui dire tout ce que je ressent, pour nous, pour lui.

Mais je sais que c'est perdu d'avance, il me connaît trop bien, il connaît mes relations passés, et bien-entendu il n'approuve pas.

Lui dire que j'ai changé serait faux, je ne crois toujours pas en l'amour. C'est sensé être une relation de partage. En réalité c'est pour moi ce n'est qu'un sentiment égoïste, auto-centré. Je ne peux pas lui faire ça, je ne dois pas jouer avec le danger.

Mais je ne dois pas non plus me voiler la face, je sais bien que je ne ressent pas la même chose qu'avec les autres, mon désir n'est pas juste charnel, il est... Il est...

"-Arrête de te prendre la tête. En plus t'as une vilaine ride qui se forme sur ton front.

-Ça s'appelle devenir un adulte. Gamin.

-Devenir un vieux avant l'heure oui !"

Il rit d'un rire franc et honnête. Hanji, qui est restée dans le salon s'impatiente et demande à ce qu'on accélère le mouvement. Eren passe devant moi, met sa main sur la poignée de la porte et me dit d'un ton chaleureux qui se veut rassurant :

"-Livaï, Tu es prêt ? On y va ?"

Et j'avoue, après avoir emboité le pas derrière lui, j'ai pensé : "J'irai partout ou tu iras."

C'est ridicule et niais, mais c'est cette phrase, mot pour mot qui m'a traversé l'esprit.

P.O.V Eren.

Ça doit faire quoi, 1h, 2h ? Non 3h que je suis tout seul, comme un jouet oublié dans un coin de sa chambre. Dès que nous sommes arrivés, Hanji a pris Livaï par le bras et m'a balancé un : "Ne bouge pas Eren, on revient." Mon cul on revient.
Je suis en pleine déprime avec ma coupe de champagne... C'est la combientième celle-ci ? La 6ème ? Peut-être la 7ème, je ne sais plus.

Ma tête est lourde tout comme mon cœur. J'étais si heureux que j'en ai oublié la réalité. Ce n'est pas un rencard, mais un rendez-vous pro. Il est célèbre, moi non. Personne ne me regarde, personne ne me parle.

Ce n'est pas plus mal d'ailleurs. Mais si j'étais moi aussi célèbre, j'aurais peut-être pu me tenir à ses côtés. Aller, un cul sec pour cette remarque fort pertinente, et de un !

Un serveur passe près de moi, et je décide de me resservir, après tout il faut bien que je m'occupe ! Une fois mon verre en main, j'aperçoit un homme, grand et blond qui s'approche dangereusement de moi. Je baisse le regard et je me concentre sur ma coupe, je me suis surement trompé, et au cas où il ne va pas m'aborder, le message me semble assez clair.

"-Bonsoir."

Et merde... En guise de réponse je hoche de la tête pour qu'il percute que je n'ai pas envie de taper la discute. Il ne semble pas avoir compris le message.

"-Je me présente, Erwin. Erwin Smith."

Chapitre 10 ✔️
Désolé pour l'attente, j'ai voulu coupé avec l'entrée de ce personnage, donnez moi vos avis !
La suite va être mouvementé.

Ma source d'inspiration.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant