Chapitre 8

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P.O.V Livaï.

Il est 8h25 et comme tout les matins depuis quelques semaines j'attend devant ma porte que ma marmotte daigne sortir de sa tanière pour aller travailler.

Et après quelques minutes sa porte s'ouvre doucement. Sa tignasse dépasse lentement le cadre de la porte. Je le connais maintenant assez bien pour savoir qu'il est fatigué. Les matins c'est toujours un peu difficile pour lui.

Dès qu'il me voit, il se dirige vers moi, toujours à moitié endormi, et il se niche dans mes bras. Quand il est dans cet état de fatigue, il réfléchit moins et il est plus tactile, moins "prude".

C'est pour ça que je l'attends le matin pour l'accompagner bosser. Enfin c'est l'une des raisons majeures...
Il faut avouer, qu'il m'attire. M'enfin, c'est compliqué à d'écrire ou même expliquer.

C'est compliqué, c'est vraiment compliqué. Notre relation évolue de plus en plus. Je ne suis pas aveugle. Peut-être que lui ne l'a pas vu. Mais moi si. Et plus les jours avances plus je culpabilise. Je sais comment ça va se finir. Ça se termine toujours comme ça.

On sort de notre immeuble et on prend, lentement le chemin de la boutique. J'avoue ralentir le pas, histoire d'en profiter. C'est ça que j'arrive pas expliquer. Ce que je ressens en sa présence et le fait que je garde contact avec lui. Et encore le mot et faible.

On se voit tout les jours. Matin, après-midi et parfois le soir. Ça doit faire un mois maintenant qu'on se connaît. Je pensais que au bout de 1 semaine je me serais lassé de ses beaux yeux, mais j'avais tord. Maintenant je suis fasciné par ses mains, sa bouche, ses bras, son torse, ses petits abdos, ses jambes et surtout sa tignasse.

Je rêve de passer la main dedans. Comme lui, qui comme pour me narguer, se recoiffe dans la glace de l'ascenseur. Voyant que je l'observe il engage une conversation.

"-Bien dormi ?

-Pas plus que la dernière fois, et toi ?

-Comme un bébé. Prêt pour aujourd'hui ?
Je soupire.

-Pas vraiment.

-Ça va bien se passer !
Me dit-il pour me rassurer alors que nous sortons de l'immeuble.
Et puis si tu as un problème tu me fais signe est je rapplique !

-Merci. Mais ça devrait aller.

-Ah, euh, d'accord comme tu veux..."

Il semble déçu et  je ne comprend pas pourquoi. Il ne dit plus un mot et nous avançons en silence vers la boutique.

P.O.V Eren

Derrière mon comptoir, je suis à l'affût de tout mouvement. Aujourd'hui c'est la première lecture d'Hanji. Elle va lire les premiers chapitres de Livaï. Ça risque d'être mouvementé. Surtout qu'elle vient de terminer mais qu'elle ne dit pas un mot.

Ça veut dire qu'elle valide ? Ou au contraire qu'elle déteste l'idée ?

J'aimerais tant m'approcher et lui demander. Mais Livaï a été très clair, je ne dois en aucun cas intervenir. Parce que c'est un rendez-vous pro et parce que je pense que sa fierté en prendrai un coup.

Hanji se met à parler. Je n'entends rien et je ne vois rien puisqu'elle est dos à moi. Mais Hanji a la fâcheuse habitude de faire beaucoup de geste lorsqu'elle parle.

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