Chapitre 1 : La liberté

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J'étais dans la cuisine en train de faire la vaisselle, quand soudain la maitresse de maison arriva pour me faire la morale encore une fois...

« - Maitresse de maison (Marie) : Toi là ! Tu as vu comment est le salon, va le rangé immédiatement !
- Moi : Mais, je n'ai pas fini...
- Marie : J'en ai rien à faire, va ranger le salon !
- Moi : Oui Madame... »

J'ai donc posé l'assiette que j'avais dans les mains sur le plan de travail et je suis allé dans le salon pour le remettre en ordre. Quand je n'étais qu'un bébé, ma mère m'a « donné » à cette famille bourgeoise, car elle ne pouvait pas s'occuper de moi et elle était mourante... Depuis que je suis tout petit, cette famille m'a toujours traité comme leur domestique, ils me maltraitaient et si je n'obéissais pas aux ordres, ils me frappaient.
Je venais d'avoir 16 ans, mais bien sur, je n'ai jamais fêté mon anniversaire... Après avoir fini de ranger le salon, je me suis dirigé vers l'entrée et j'ai vu Chloé descendre les escaliers. Chloé est la fille ainée de la famille, elle a 19 ans, elle est plus âgée que moi et tout comme sa mère, elle me déteste...

« - Chloé : Maman, je peux sortir ce soir ?
- Marie : Bien évidemment ma chérie, mais ne rentre pas trop tard !
- Chloé : Merci, par contre, je ne sais pas quoi me mettre j'ai besoin d'aide ! - Marie : Toi ! Va trouver une tenue pour Chloé !
- Moi : Oui Madame... »

Je suis donc monté dans la chambre de Chloé et j'ai commencé à cherché une tenue pour elle. Par contre elle m'énervait, car dés que je trouvais une tenue, elle était toujours là pour critiquer ce que je faisais ou ce que je lui proposais, j'avais tellement envie de lui dire de se débrouiller seule, mais je savais que si je faisais ça, j'allais me prendre une gifle ou un autre coup... Après avoir finalement trouvé une tenue qui lui correspondait à peu près, elle m'avait jeté dehors violement et fermé sa porte à clé. Je me suis avancé vers la chambre d'Aurélie et je l'ai vu qui pleurait. Je suis entré, me suis assis à côté d'elle et je l'ai pris dans mes bras en lui demandant de m'expliquer son problème. Elle me regarda avec ses yeux remplis de larme et m'avait dit doucement que Marie venais de la gifler parce qu'elle avait tenté de me défendre. Aurélie est la deuxième fille de Marie, elle a 13 ans et c'est la seule de la famille qui m'adore, elle me considère même comme un « grand frère ». D'ailleurs, elle m'appelle comme ça, contrairement à Chloé et Marie m'appelle « toi », car d'après Marie, ma mère ne lui à jamais dit mon prénom.

« - Moi : Tu n'as pas besoin de me défendre devant ta mère, je ne veux pas que tu te fasses frapper à ma place.
- Aurélie : Mais tu es mon grand frère et je ne veux pas que tu te fasses traité comme ça !
- Chloé : Ce n'est pas notre frère Aurélie, il ne mérite pas de porter notre nom !
- Moi : Tien, tu as fini de te changer ?! - Aurélie : Pourquoi vous êtes aussi méchante avec lui ? Il ne vous a rien fait à ce que je sache !
- Chloé : Tu comprendras plus tard Aurélie, tu es encore trop jeune pour te rendre compte de la différence ! Et toi, tu sais très bien ce qui se passera si je dis à ma mère comment tu me parle, alors attention à toi espèce de gamin ! »

Elle est descendue prévenir sa mère et elle est partie. J'avais la tête baissé et le cœur serré, je ne me sentais vraiment pas à l'aise dans cette maison...

« - Aurélie : Si tu veux ta liberté, demande à ma mère de te l'a donné
- Moi : Elle ne me l'a donnera jamais...
- Aurélie : Essaye au moins, mon père m'a toujours dit « Celui qui n'essaye rien, n'aura rien », si tu n'essaie pas, tu ne pourras jamais savoir ce qu'il se passera !
- Moi : Hum...
- Aurélie : Mon père t'appréciait beaucoup aussi, s'il était encore de ce monde, il t'aurait encore défendu, j'en suis persuadé !
- Moi : Je sais, c'était un grand homme, bon tu m'as convaincu, je vais lui demander !
- Aurélie : Je crois en toi grand frère »

Je suis donc allé voir Marie et je lui ai demandé d'avoir ma liberté, elle s'était soudain mise à rigoler et elle ma giflé. Elle m'avait hurlé dessus tout en me frappant de plus en plus fort, seulement je lui avais attrapé le poignet et j'avais réussi à lui tordre. Ses yeux avait brutalement changé, et si elle avait eu un couteau dans la main, elle me l'aurait surement planté dans le cœur, alors par peur, j'ai couru vers la sortie. Après avoir couru quelques mètres je m'étais arrêté, cependant je venais de remarquer qu'elle me suivait avec une ceinture, alors j'ai recommencé à courir mais je suis tombé et je n'arrivais pas à me relever. Je sentais les coups qu'elle me donnait et j'avais mal, j'essayais de retenir mes larmes et mes cris, mais les coups étaient de plus en plus forts. Et les gens qui étaient autour de nous, nous regardais mais aucun n'osait agir... Je pouvais à peine bouger et je voyais mon corps en sang.
Soudain, elle s'était arrêtée et mise à genoux, j'ai levé la tête et je vis un jeune homme, debout devant moi entouré de deux autres hommes, il me tendais la main. Je l'avais pris et m'étais relevé doucement, les marques me brulaient...

« - Le jeune homme : Pourquoi le frappez vous ?!
- Marie : Il est mon domestique, j'en ai tous les droits !
- Le jeune homme : Vous n'avez donc pas été au courant de la nouvelle loi, « Tous domestiques se doit d'être respecter »
- Marie : Pardonnez moi, mais il m'avait provoqué avec sa liberté
- Le jeune homme : Madame rentrez chez vous, ce jeune homme viendra avec moi !
- Marie : Mais...D'accord... »

Elle se releva et reparti chez elle. J'ai regardé ce garçon et il avait l'air très mystérieux. Il était plus grand que moi, et il avait l'air d'avoir mon âge, il avaient les cheveux un peu bleuté assez courts et avait des magnifiques yeux bleus en forme d'amande.

« - Le jeune homme : Ah pardon, je ne me suis pas présenté, je m'appelle Dylan Satomi et toi ?
- Moi : Dylan Satomi ?! L'héritier du trône ?
- Dylan : C'est exact ! Et toi ?
- Moi : Je n'ai pas de prénom, du moins, je ne le connais pas
- Dylan : Tu ne connais pas ton prénom ?
- Moi : Non, ma mère m'a déposé chez Marie, la femme que vous avez vu, lorsque que j'étais bébé et apparemment elle n'aurait jamais dit mon prénom, du coup, on m'appelait « toi »...
- Dylan : Désormais tu t'appelleras Kagerou, ce n'est pas français, mais il te va plutôt bien !
- Moi : Kagerou, c'est joli, merci »

Il me fit un énorme sourire et m'accompagna jusqu'à chez lui avec les deux hommes qui nous suivaient. On arriva devant un château. Une fois rentré, j'ai pu remarquer tous ces couloirs et ces escaliers, on pouvait s'y perdre tellement c'était grand.

« - Dylan : C'est bon, vous pouvez nous laisser !
- Les deux hommes : Biens !
- Moi : Ce sont tes domestiques ?
- Dylan : Oui, ils sont très gentils ne t'en fais pas
- Moi : Je vais devoir faire partie d'eux aussi ?
- Dylan : Non, tu es mon invité, c'est ton nouveau chez toi ici ! Je vais te montrer ta nouvelle chambre ! »

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