Ceux qui tombent entraînent souvent dans leur chute ceux qui se porte à leur secours.
[Stefan Zweig]Un battement.
Deux battements.
Et j'ouvre les yeux.
Mon coeur bat à tout rompre. J'ai l'impression de me briser les os. J'ai l'impression que mon coeur se déchire.
Inspire.
Expire.
Je prends de grandes respirations pour essayer tant bien que mal de reprendre une respiration normale.
J'essuie l'unique larme qui coule le long de ma joue, puis je me lève en prenant soin d'éteindre mon réveil-matin.
Mon regard longe le mur, où trône plusieurs animaux de chasse empaillés.
Ensuite, je gravis lentement les marches qui m'amène à la cuisine. Ma grand-mère se tient déjà là, une assiette remplit de pancake. Je sens un haut-le-cœur m'envahir, mais pour lui faire plaisir, je prends l'assiette.
Elle enduit mes crêpes sous une tonne de sirop d'érable, puis me donne des ustensibles.
Je grignote de petits morceaux, mais le goût de vomir n'est toujours pas partit. De toute manière, les crêpes sont trop imbibées de sirop.
Ma grand-mère s'assoit à côter de moi.
- J'ai réussit à avoir le semi-uniforme pour toi. Compte tenu des circonstances, l'école me l'a fait payer moins cher. C'est génial non?
Je lui réponds par un petit hochement de tête.
- Par contre, tu as juste deux polos manches courts et un polo manches longues. Ils n'ont pas voulu me donner de cotons ouates, ou juste, plus de polos.
Je hausse les épaules et la femme qui s'occupe de moi me donne les uniformes. Je les prends et redescends au sous-sol.
Je prend un jeans noir neuf, avec le polo manche longue. Je me force à ne pas me regarder dans le miroir, puis je prends des souliers que nous avons trouver dans un Ardene, lorsque nous sommes aller faire les boutiques avant-hier.
Je laisse mes cheveux bruns détachés et ne me met aucune couche de maquillage, malgré tout ce qu'on m'a acheter.
Je prends mon nouvel agenda avec mon nouvel étui à crayon, que je fourre dans un sac neuf. Ensuite, je retourne dans la cuisine ou m'attend ma grand-mère. Elle me tends un sac à papier brun.
- Il y a ton lunch dedans.
Je le prend et le met également dans le minuscule sac. Puis, je la vois qui prend ses clés d'auto.
- Bon, tu viens, ils ne sont pas tous arrivés.
Je hoche la tête et la suis jusqu'à l'entrée. Elle chausse ses chaussures, puis mets son petit manteau fleurit.
- Prête?
Je hoche la tête et elle ouvre la porte. Des journalistes de plusieurs chaînes différentes m'attendent à l'entrée de la porte. D'autre, sont plus vers la voiture.
En tout cas, il y en a partout.
Ma grand-mère passe devant moi pour m'aider à me frayer un chemin, parmi les journalistes qui n'en veulent que pour leur argent.
Car après tout, que peuvent-ils pour une jeune fille brisée?
- C'est vrai ce que l'ont dit? me coupe une femme. Vous avez sauvé votre famille?
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Breath
Romance«Même sans espoir, la lutte est encore un espoir» ~Romain Rolland~ Un accident. Un amour. Une reconstruction.