Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai ► TMR ✓

Partie 3

Cette nuit-là, Théa aurait voulu pleurer. Elle aurait voulu verser toutes les larmes de son corps, déverser sa tristesse et faire disparaître la boule présente dans sa gorge. Elle savait que c'était un adieu définitif. Mais elle ne l'avait pas fait, par respect pour Newt. Elle ne voulait pas que ses derniers souvenirs avec lui soient faits de tristesse et de désespoir.

La jeune fille ferma les yeux une nouvelle fois. Elle se rappelait chaque détail si insignifiant soit-il, de cette nuit. Cette nuit si douce où Newt et elle n'avaient fait qu'un...

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- Je te le promets.

A ces mots, Newt ne me laisse pas le temps de dire autre chose qu'il m'embrasse avec fougue.

Mon corps s'embrase instantanément alors que le roux laisse la trace de ses lèvres le long de mon cou. Nous nous allongeons et nous embrassons encore et encore. Même si nous n'avons plus de souffle, nous continuons à sceller nos lèvres et notre amour par la même occasion. Notre corps ne fait bientôt plus qu'un alors que nous sommes à moitié nus sous les couvertures et que nos corps s'entrechoquent. Je bouillonne et ai extrêmement chaud mais cette chaleur est plus qu'agréable. Je ne cesse de répéter, entre deux baisers, à quel point j'aime mon Newtie et il s'empresse toujours de répéter mes mots à la seconde où je les dis pour accentuer le fait qu'il m'aime et me désire autant que moi. Le temps semble s'arrêter tandis que ses doigts se perdent dans mes cheveux et que mes lèvres parcourent son torse. Il n'y a pas une seule parcelle de son corps que je n'ai pas embrassé et qui ne m'a pas fait frissonner.

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Tout en se remémorant la suite de cette nuit magique passée avec son grand amour, Théa fit glisser ses doigts sur ses bras et son cou, retraçant le parcours des lèvres de Newt. Ce qu'elle avait ressenti était au-delà du réel. Elle ne ressentirait jamais plus ça, elle en était persuadée. Elle ne retomberait jamais amoureuse à ce point, jamais elle n'aimerait quelqu'un d'aussi fort qu'elle avait aimé Newt.

La brune détestait utiliser le passé pour décrire ses sentiments mais elle ne pouvait utiliser le présent. Il n'était plus avec elle, plus à ses côtés, elle ne pouvait pas dire qu'elle l'aimait toujours car il n'était plus... Evidemment qu'elle ressentait toujours cette passion qui lui retournait les tripes mais elle se devait de l'enfouir au plus profond d'elle pour pouvoir continuer à vivre, comme elle l'avait promis...

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- Noooooooooonnnnn !, hurlé-je en m'agenouillant au sol.

Le cri que je pousse me déchire les cordes vocales mais je m'en moque. La souffrance que je ressens est infinie, je n'ai jamais eu aussi mal. Même si je me faisais arracher un organe ou un bras je souffrirais moins. Il est parti, il nous a abandonnés. Je savais qu'il nous quitterait un jour ou l'autre mais pourquoi maintenant ? Pourquoi juste après cette nuit ? C'est comme s'il l'avait prévu, comme s'il savait que cette nuit serait notre dernière ensemble et qu'il y avait mis toute sa passion et tout son amour. Mes larmes inondent le sol sur lequel je suis agenouillé, elles essaient de déverser toute ma colère et ma peine mais celles-ci restent ancrées en moi et ne sont pas près de vouloir partir.

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Thomas est horrifié par les paroles que vient de lui adresser Newt. Je le comprends, moi-même je n'en crois pas mes oreilles. Le roux est déformé par la folie, je n'arrive même pas à le reconnaître. Le soulagement que j'ai ressenti en le revoyant a disparu dès qu'il a ouvert la bouche pour cracher des paroles immondes.

- Newt calme-toi, s'il te plaît !, crié-je d'une voix étonnamment aigüe.

- Toi la ferme ! Je ne veux pas te voir, tu m'écœures autant que ton frère.