Chapitre 36

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C'est lui. Il descend l'escalier d'un pas pesant. Pourquoi vient il en pleine nuit ? En tout cas, il est trop tard pour feindre le sommeil... Il s'approche de ma cage, un sourire malsain aux lèvres.
"- Tiens tiens, mais je vois que tout le monde ne dort pas... Pourtant il est tard, les petites filles dorment à cette heure non ? Les petites humaines si en tout cas..."
Je me raidis imperceptiblement. A t'il compris, avec tout ce qu'on a fait pour le dissimuler, notre véritable nature ? Si c'est le cas, je dois essayer de protéger Mélodie, il n'a peut-être pas fait le lien entre nous. Je le toise avec toute la colère et la morgue possible, essayant d'adopter l'exaspérante attitude d'Angelica.
"- C'est vrai, vous n'aviez pas remarquer ma ressemblance avec les girafe ?
- On peut dire que tu as le sens de la répartie toi ! Même enfermée dans une cage tu trouves le moyens de me provoquer...
- Ce n'est pas comme si j'avais peur de vous !"
C'est vrai, je n'ai pas peur de lui. Juste du mal qu'il pourrait causer à mon Peuple. Il approche son visage de la cage, sans cesser de sourire.
"- Tu devrais pourtant..."
Il jette un coup d'œil à ses autres prisonnier.
"- On va aller poursuivre cette agréable petite conversation ailleurs, tu ne voudrais pas les réveiller n'est ce pas ?"
Je le fusille du regard, il décroche ma cage. Celle ci tombe sur une sorte de planche à roulettes. Il prend alors un monte charge, tout en accompagnant ma cage. Malgré tout mes efforts je n'arrive pas à freiner notre avancée sans utiliser mes pouvoirs. On entre alors dans le bureau, celui là même où il nous a attrapé.
"- Tu reconnais l'endroit, non ? En même temps c'est ici que je vous ai trouvées, petites fouineuses.
- Vous voulez dire ici que vous nous avez enlevé !
- C'est vous qui fouiniez dans ma maison, qui est une propriété privée. Je ne vous est donc pas enlevé. Et puis, tes parents t'auraient déjà cherché, déjà appeler, non ?"
Je le foudroie du regard.
" - Et puis, à ce que je sache je n'ai fais de mal à personne. Mais, on peut s'arranger si tu veux...
- Si vous levez la main sur moi j'appelle la police !
- Enfermée ? J'aimerais bien voir ça !"
Il sort une espèce d'appareils émettant des bip à intervalles réguliers. Il l'approche de moi et celui ci s'affole.
"- C'est bien ce que je pensais... Toi aussi tu es l'une de leurs. Mais c'était bien essayer, tu m'as presque eu avec ton déguisement. Dommage pour toi, tu es démasquée..."

Le peuple des Féeminins                              Tome 1 : l'InstitutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant