Arthur.

.2.

[...]

Il est dans les alentours de 23h quand je rentre chez moi. J'avais extrêmement sommeil, je n'avais qu'une seule envie: dormir.

Je pénètre les clés dans la serrure de ma porte, et une fois ouverte, j'entre dans le salon. J'aperçois alors une silhouette. Je pris peur pendant deux secondes avant de reconnaître le sourire moqueur de Paolo.

- Mais qu'est ce que tu fais chez moi putain ?!

Il se leva du canapé blanc où il mangeait des céréales, tout en regardant tranquillement la télé: Mais quel culot!

- Je n'ai plus le droit de rendre visite à mon meilleur ami ? Me demande t'il. Ça faisait tellement longtemps!

- SI mais pas à cet...

Je me stoppe et inspire un coup avant de laisser tomber. Je suis bien trop fatigué pour lui faire la moral. Je me dirige sans parler vers les escaliers qui mènent à l'étage.

- Hé ho! Crie-Paolo, Où tu vas comme ça ?

- À ton avis ? Je dois dormir pour être en forme demain, et toi aussi mon jeune ami. Dis-je en lui désignant la porte de la tête.

- Tu crois que je suis venu ici juste pour finir ta bouffe ou quoi ?

- Quoi? Y'a une autre raison ? Demandais-je en arquant un sourcil.

- Tu as raison, on en reparlera demain.

Je monte les marches quand je l'entends crier: " La prochaine fois que tu fais tes courses, prends des Lions au lieu de céréales natures, Merci !"

[...]

2 semaines plus tard

Je suis tranquillement dans mon bureau quand la porte s'ouvre doucement.

- Hello !

- Olivia ! Dis-je tout sourire.

Je me lève pour faire un câlin à ma grande sœur. Elle est partie à New-York avec Jordan, son mari, depuis plus de 4 ans.

- Tu es devenu encore plus beau, petit frère ! Dit-elle en me regardant de haut en bas tout en caressant mes mains.

- Ahah. Merci, toi aussi. Pourquoi tu ne m'as pas dis que tu venais ?

- J'ai voulu te faire la surprise !

Je m'assois à mon bureau et elle, en face de celui-ci.

- Parle moi de toi Arthur !

- Oh tu sais, rien de bien intéressant. Tout se passe bien pour la boîte et nous avons beaucoup de nouveaux clients.

- Ouah ! Je suis contente pour toi ! Mais... Et les amours ?

- Rien en vue.

Elle souffle et lève les yeux au ciel. Je savais que ça allait encore arriver;

- Tu as 27 ans ! Faut que tu penses à te marier avoir une vie de famille ! Dit-elle sur un ton légèrement inquiet.