Chapitre 1: un jour comme les autres

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Encore une journée sombre à faire semblant de sourire et de parler à son entourage comme-ci tout était normal, comme-ci tout allait bien dans le meilleur des mondes..

Me voila, moi Lianor, 18 ans, en face de mon miroir sans mon tee-shirt, à observer toutes ces traces présentes sur mon abdomen. Ces traces tellement honteuse et moche pour certains mais si réconfortante pour moi. Elle sont moins douloureuse que les périples de ma vie.

Quand je les regardes, je repense au bonheur ressenti en les faisant, à ce sourire présent sur mon visage, à ces larmes de joie qui coulaient a flot.. Je parcours en douceur ces coupures de mes doigts. Je mets finalement mon tee-shirt étant donné que nous somme bientôt en été et que la température s'annonce en hausse, je retrouve également ce sourire mécanique que je ne connais que trop, ce sourire qui dit au monde entier que je vais bien, qu'il ne faut pas s'inquiéter, que la vie me sourit. 

Je me dirige ensuite vers la salle de séjour afin de prendre mon petit déjeuner déjà présent sur la table. Je retrouve ma petite et ma grande soeur déjà attablées et en grande discussion avec notre mère, cette dernière s'arrête dès mon arrivé et me toise de la tête au pied puis reprend sa discussion avec mes soeurs en m'ignorant. 

Voila à quoi ressemble mes matins, je suis une sorte de honte pour la famille et un fardeau pour ma mère. A force de me le répéter j'ai finis par comprendre que ma naissance n'était pas voulu et que son plus grand souhait et de me voir partir de son habitat pour ne plus subvenir à mes besoins.. Ca fait mal d'entendre cela à longueur de journée ou du moins ce qui s'en ressemble.

voyant que l'heure du départ au lycée approche, je ne m'attarde pas énormément. Je tiens a vous préciser que je suis en terminale stmg  spécialité ressources humaines, il est vrai que je suis une petite littéraire mais ma curiosité me pousse à aller en école de commerce c'est mon rêve d'enfant.  

me voila dehors, je me dirige vers le métro afin d'aller au lycée espérant qu'il n'y ai pas de problème de transport. 

----------------------Quelques minute plus tard  ------------------------------------

Me voila enfin arrivé à Villiers, après mettre faite écrasé par tout le monde dans le métro suite a ma petite taille. 

J'attend comme tout les matins ma meilleure amie, la seule a me comprendre , la seule qui a su briser cette carapace que je me suis forgé depuis le divorce de mes parents. Pour tout vous dire j'ai même réussi a emmener mon psychologue sur une fausse piste; lui qui croyait me " guérir de ma folie" d'après ma mère. Selon moi les seuls fou sont ceux qui s'immiscent dans la vie des autres pour trouver un semblant a la leur.. 

Alors que je m'y enfonçais dans ma réflexion , je senti un petit tigre sauvage me sauter dessus qui n'est d'autre que mon amie Marlene. C'est la seule qui réussi a me soutirer un vrai sourire. Je ne me lasserai jamais de son petit sourire espiègle et de son regard caramel de la même couleur que ses cheveux rempli de malice. 

Tout a coup je sens une forte douleur au niveau de mon pied. Non je vous rassure ce n'est pas une coupure mais juste ma Marlene qui est une fanatique de " l'écrasage de pieds ". Sa raison ? ça lui donne du courage pour les 3h de philosophie à venir avec monsieur Petit (un prénom correspondant à sa taille coïncidence. Et oui contrairement a moi ce petit bout est une vrai littéraire mais pas avec le style qui va avec je vous rassure, juste le comportement. 

Arrivé au lycée, on se sépare avec un câlin et une promesse de se retrouver a la recréation si cela sera possible étant donné que notre lycée s'étend sur deux sites. 

Etant donné que je suis une fille timide, je n'ai pas vraiment d'ami dans la classe, on m'intègre seulement a des groupes, me faisant croire que ce sont mes amies alors que je sais pertinemment que le moment venu, toutes les personnes qui m'entourent enlèveront leur masque pour montrer leur vrai visage enfouit au plus profond, car il faut se rendre à l'évidence que la vie n'est qu'une pièce de théâtre où chacun joue un rôle, parfois en y mettant toute leur âme.

A la recreation, comme je m'en doutais, aucune trace de Marlene. Cela m'attriste, car cela signifie que mon sourire journalier refera surface. 

Me voila ainsi a vagabonder dans les couloir du lycée ou à m'assoir sur les banc de la cours pour échapper a toute ces personnes qui veulent nuire à mon existence  avec comme seul compagnon  mon téléphone. Un iPhone, la seule chose coûteuse que ma mère s'est dénié m'acheter avec les supplices de ma grande soeur. Je n'arrive jamais à en vouloir à cette dernière même-ci ma mère me compare souvent à elle. C'est selon elle l'exemple a suivre, elle a fait un baccalauréat économique et sociale, elle est a présent en fac de droit, à la Sorbonne plus précisément . Moi je suis seulement "l'enfant de trop", même-ci de nombreuses écoles de commerce prestigieuse me veulent dans leur établissement, je reste tout de même cette personne qui fait honte étant donné qu'elles sont payante et que je n'ai pas assez de moyen. Parfois je me demande pour quelle raison elle me rapproche toujours des choses insensées et dont je n'ai rien avoir , mais j'ai vite finit par arrêter de me poser ce genre de question, cela ne sert a rien a part m'encombrer le cerveau déjà remplit.

----------------Fin de la journée ------------------------------------

Me voila de retour chez moi. Celle-ci m'attend de pied ferme.

- Ta chambre est un vrai foutoir !! Crie ma mère 

arrivé dans ma chambre et la voyant impeccable , je ne comprend pas réellement ce qu'elle lui reproche .

Quand tout a coup, elle ouvre mon armoire, éparpille mes vêtements et sol et me pousse sur le tas.

- Range ta chambre ou tu dira au revoir au diner ! Cria également celle-ci.

Apres mon rangement je me recroqueville sur mon lit et me met à pleurer a chaude larmes et en silence 

 Comme d'habitude je subi... 

C'est un jour comme les autres..



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Voila mon premier chapitre j'espère qu'il vous plaira.

Soyez indulgent pour les fautes d'orthographe, je promet de m'appliquer.





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