Amour Obsessionnel

Chapitre 3: Rêve cauchemardesque

J'ouvre les yeux, je me retrouve allongée au milieu de brains de blé.
Une fois levé, je ne vois qu'une vaste prairie.

Je me met à courir, perdu dans celle-ci. Je me sens libre, tout dangers écartés. Tout à coup, au loin, je vois mon mystérieux au yeux bleu, son regard est tout aussi profond avec la seule différence qu'un sourire arbore son visage angélique. Ce sourire est tout simplement radieux, c'est un des sourires vrai, rassurant et qui pourra illuminer même l'endroit le plus sombre présent dans ce monde.

Un mécanisme se déclenche au niveau de mes jambes et celle-ci se trouvent à courir vers cette pointe d'espoir.
plus je me rapproche de lui, et plus des larmes de joie apparaissent. Le moment de ma délivrance est donc enfin arrivé. Apres tant d'année de patience.
Arrivé face à lui, du bout des doigts, je me mets à caresser ce visage, à le palper de toutes parts. Il a l'air si réel.

- Lianor me dit-il. Mon prénom dans sa bouche est une mélodie dont je ne me lasserai jamais d'entendre.

- Oh mon dieu, tu as l'air si réel. Es-tu venu me libérer ? Es-tu cette lueur d'espoir dont j'avais besoin?

- Lianor, je suis la pour toi. Embrasse moi Lianor. Fermons les yeux et profitant de l'instant présent.

Je ferme alors mes paupières attendant que ses lèvres qui me donnent tant envies se posent sur les miennes. Mais rien n'arrive.

J'entend un rire qui se fait de plus en plus fort :

- Oh Lianor, tu es si naïve ma belle, ta naïveté te tuera un jour. Personne ne pourra jamais rien pour toi. Tu ne sers a rien; tu n'es rien. Tu mérite de mourir. Ce monde n'est pas fait pour toi. Tu ne peux pas aimé et tu ne sera jamais aimé par personne.

Il se rapproche plus près de mon visage : - La tombe est le seul endroit approprié à un rat comme toi !

Alors que j'humidifie mes lèvres, je sens un gout salé. Ce n'est autre que mes larmes qui coulent sans que je ne puisse les empêcher. Ces larmes qui expriment tellement plus que les mots. Ces larmes rempli de douleur. Ces larmes qui me prouvent que tout ceci, que tout ces dire sont véridiques.

Tout à coup une brume noir fait son apparition. D'où vient-elle? Son visage s'assombrit et des sorte de serpent noir fantomatique apparaissent sur celui-ci.

oh non me dis-je à moi-même. Tu devais être mon amour, l'amour de ma vie, l'amour de mes rêves.

Sans que je ne m'y attende, je sens une vive douleur dans ma masse capillaire ce qui me réveille.

tu as finis de rêver d'inconnu ? Je savais que tu ne pensais qu'au garçon. Crie ma mère

tu es comme tout ces filles qui passent des journées à se prelacer dans leur lit ou qui se frottent à des hommes. Tu es comme ton pere mais en fille. Jubile encore celle-ci.

Elle me traine par les cheveux jusqu'en cuisine sans faire attention à mes plaintes ainsi qu'à mes cries.

Oh mon dieu j'ai tellement mal ! Pourquoi moi ? qu'est-je fait pour mériter cela ? dites le moi !

Arrivé dans la cuisine, elle me montre les nombreux placards vide. Et je repense alors à ma fin d'après midi. Je me mets à sourire et à fermer les yeux afin de me remémorer chaque moment.

des picotements sur ma joue me ramène à la réalité.

- Cela te fait rire ? Je vais te donner une raison de rire ! Empeste ma mère.

Ce qui m'attend à présent, je ne le souhaite à personne. Meme pas à la plus horrible des personnes sur cette terre. Meme pas au plus grand criminel présent dans ce monde.

Après un moment d'attente, elle revint avec un briquet et une barre en fer. Elle marche lentement vers moi, tandis que moi je l'observe sans aucun mouvement, attendant l'heure de mon châtiment.
La meilleure idée que j'ai eu est de fermer les yeux. C'est alors que je sens un premier coup s'abattre sur mon dos.
oh mon dieu ! La douleur que je ressens est juste indescriptible. Ce bâton qui s'abat sur moi me détruit physiquement mais également mentalement.
Que c'est-il passé pour que j'en arrive à la ? Qu'est ce que j'ai pu faire dans ma vie antérieure pour que celle qui m'a mise au monde, celle qui entendu mon premier battement, qui a senti mon premier souffle me fasse cela ? ...