Chapitre 1 Menos ruidos

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"Menos ruidos, menos ruidos" notre professeur d'espagnol tentait de faire revenir le calme. Cette heure de cours de 8h à 9h le vendredi matin était vraiment très mal placée. En effet après celle là nous n'avions plus cours de la journée. Je devais me réveiller puis me préparer et prendre le bus jusqu'à l'école pour une heure de langue, langue que je connaissais depuis ma naissance. Aujourd'hui j'étais habillée à la manière des Emos scène, un débardeur noir avec un cupcake en relief, un jean noir avec des trous un peu partout, ma perruque bleu et noir coiffée avec une grande mèche et mes lentilles bleues. La première fois que mes amis m'avaient vu comme ça je leur avais fait un peu peur, ils ont l'habitude de me voir avec des affaires colorées comme lorsque je suis en Lolita ou en Fairy Key, un peu de "sobriété" ne leur feraient pas de mal.

Le cours se finit enfin. Je me dirigeais vers l'accueil quand le micro sonna

"Tous les chefs des syndicats et associations étudiantes et enseignantes sont priés de se rendre en salle de réunion numéro neuf, merci."

Oh mais non c'est pas vrai... Lisa qui était à la loge me regarda et sourit, elle savait à quelle point j'adorais aller à ces réunions.

J'entrais dans la salle de réunion et attendais de voir ce qui allait se passer. La doyenne madame Overtini sortit de son bureau et nous invita à nous asseoir. Cette femme âgée de 72 ans est je pense la femme la plus respectée de notre quartier elle a toujours été de bon conseil avec les autres et s'occupe de la vie de l'établissement à merveille.

"Bien je suis désolée de vous déranger je sais que certains ont cours et que d'autres souhaitent rentrer chez eux. Comme vous le savez, la remise des diplômes se fera le 15 Mai de 8h à 18h, mais de midi à 14h nous auront la chance d'avoir un invité. Nous accueillerons le président monsieur Macron."

Un silence sourd remplaça la voix de la doyenne, en effet l'établissement comptait plusieurs syndicats politique allant de l'extrême gauche à l'extrême droite mais le syndicat d'En Marche n'avait réunit que vingt signatures sur les trois milles élèves que nous sommes. Ici que se soit les élèves, les enseignants ou même le personnel de nettoyage, personne n'appréciait ce personnage. Et moi qui devait déjà faire un discours devant tous les étudiants, il y allait y avoir en plus un homme que je ne supportais pas. Impossible.

La réunion se fini, je rentra chez moi et me jeta sur mon lit. Il y a des fois où je préfère ne rien faire d'autre qu'exploser.

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