réflexions de 24 mais 2017, partie 2

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Je me sens si coupable. Vous sentez-vous coupable ? Coupable de la pollution. Coupable de la mort de milliers d'animaux pour le simple plaisir de l'espèce humaine. Coupable de la direction que prend notre société. Nous sommes la seule espèce à s'autodétruire. Nous savons que nous avons besoin de notre environnement pour vivre, nous le détruisons. Nous savons que nous avons besoin des animaux pour maintenir un certain équilibre, nous les tuons. Nous savons tant de choses mais ne changeons pas pour autant notre vision du monde. Nous sommes censés être plus intelligents, plus aptes à l'évolution. Il me semble pourtant que nous régressons. Nous consommons pour consommer. Nous achetons en Chine, c'est moins cher. Enfin, c'est moins cher pour nous car le coût physique pour ces enfants qui cousent toute la journée n'est pas moindre. Nous encombrons nos armoires, nos appartements, nos maisons. Nous encombrons tout, y compris notre esprit, avec tous ces achats inutiles. Nous causons notre propre perte. Nous polluons sans penser aux générations futures, à nos enfants, nos petits-enfants. Seul dans nos grosses voitures. Où pensons-nous aller sinon dans le mur ? Plus nous avons, mieux nous paraissons. Mais ce n'est que du matériel. Pouvons-nous acheter le bonheur ? Il ne me semble pas qu'il se vende son forme de pilules. Nous voyons des psys qui ne nous comprennent pas. Mais qui pourrait nous comprendre ? Nous vivons chacun dans une bulle. Parfois les bulles se rejoignent mais jamais elles ne se lient éternellement. Nous nous lassons. Nous perdons cette flamme car nous voulons toujours mieux. Nous sommes égoïstes. Égoïstes envers l'espèce humaine, égoïstes envers les espèces animales. Nous ne voulons pas tester nos mascaras, fonds de teint et autres produits cosmétiques sur des humains, alors nous testons sur les animaux. Nous testons les médicaments sur des pauvres bêtes qui ont tout autant le droit à la vie que nous. Nous nous pensons supérieurs, or toutes les espèces sont au même niveau. Nous n'avons pas le droit de détruire autant. Nous n'avons pas le droit de faire tant de mal.

Mes pensées à l'encre noireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant