Salut! Autre insomnie, autre fanfiction. Cette fois-ci je sors de ma zone de confort : pas d'OS ni de bartheill! Il se peut que quelques fautes d'orthographe soit encore présentes. Bien évidemment, tout ceci est fictif. N'hésitez pas à me faire des retours! Des fanfics et du love <333
La chaleur envahissait l'habitacle du mastodonte de fer qui filait à travers la campagne à plus de 300 km/h. Un nouveau weekend s'annonçait comme chaque vendredi soir. Dans le train parmi les familles et les couples dans le wagon, un jeune brun essayait de regagner sa place après une halte au wagon bar. Il s'était reposé toute la semaine durant pour faire la fête avec son ami à Cannes. La journée lui avait paru interminable : de l'arrivée au bureau à la fin du tournage le soir même , le trentenaire avait compté chaque heure, chaque minute, chaque seconde qui précédait son départ sous le soleil et les palmiers.
Après 5h de trajet, Hugo posa un pied sur le quai. Il était enfin arrivé à destination. Parmi les voyageurs fatigués qui marchaient le long du quai dans la nuit déjà bien avancée il cherchait du regard son ami arrivé quelques jours plus tôt à Cannes.
Son coeur voulait se dérober de son corps. Il voulait arrêter le tic tac infernal du temps. Dans quelques minutes il croiserait son regard. Il continua à avancer, pas par pas. Puis il s'arrêta, ses sentiments piqués au vif. Il était là sur le quai à l'attendre.
Ses joues empourprées par la chaleur mais aussi par ses sentiments inavoués vinrent entrer en contact avec celle de son ami. Comme un comédien sur scène ou un journaliste en direct, Hugo essayait de ne laisser rien paraître sur son visage malgré les assauts perpétuels de son coeur.
Après l'échange de quelques banalités, Panayotis lui proposa de le suivre à une soirée sur les bords de mer. « Si tu es trop fatigué, je peux comprendre que tu refuses d'y aller. »
Hugo releva la tête, d'un air surpris « Je ne suis pas venu à Cannes pour dormir Pana! Bien sûr que je viens. En plus tu es jeune, il faut que quelqu'un de responsable t'accompagne » fit le jeune trentaine, esquissant un sourire au coin de ses lèvres.
——
L'air frais de la nuit effleurait la peau bronzée d'Hugo. Cela faisait une dizaine de minutes qu'ils marchaient le long de la croisette. « Alors, cette semaine à Cannes? J'ai vu que tu en avais bien profité. Yann n'arrêtait pas de râler à travers la rédac' quand il a appris que je te rejoignais ce weekend »
Panayotis ne put s'empêcher de rire suite aux révélations d'Hugo avant de répliquer sur le même ton : « Tu es conscient qu'il va se moquer de nous lundi? C'est sûr! »
Hugo rigola en retour. Il se senti enivré par l'air qui les enveloppait, comme si ils étaient seuls au monde. Leurs yeux noisettes se rencontrèrent, chacun un sourire au coin des lèvres. Ils arrivèrent très vite à la soirée. Les deux amis essayaient de se frayer un chemin parmi la foule déjà bien alcoolisée. L'ambiance était tamisée, un DJ était présent pour animer la soirée. Des corps ivres et passionnés se déhanchaient sur la piste de danse sous les notes du premier slow.
Des roses ornaient les piliers de marbre. Des spots jaune et vert éclairaient la grande salle. Puis au fond du couloir, après le bar se trouvait une terrasse qui avait une vue exceptionnelle sur la croisette. Les deux parisiens décidèrent de faire une première halte au bar. Le plus vieux commanda des shots de vodka pour « égayer la soirée » puis il se dirigèrent vers les tables sur la terrasse, elles aussi ornées de fleurs.
Un grand blond arriva quelques minutes plus tard pour apporter la commande. Panayotis semblait hésitant devant le nombre considérable de shots devant lui. Le plus vieux remarqua cette faille instantanément « Tu n'es pas habitué à boire autant? » . Sous ces mots, Panayotis se redressa immédiatement «Pas vraiment, je tiens très bien l'alcool. C'est pas grave, je te ramènerais si tu deviens ivre trop vite. Tu sais, Martin m'a raconté à propos de New York en novembre.Ce ne sera pas une première pour toi donc! » fit il en ne pouvant camoufler son rictus amusé sur ces derniers mots. Hugo se rapprocha du jeune majeur pour lui faire face « Et bien.. jouons à un petit jeu alors. » Il sorti un dé de sa poche puis le posa sur la table. « On lance le dé chacun notre tour. La personne qui fait le plus petit nombre doit boire le nombre qu'il a fait en shot de vodka et confesser une vérité inavouable que lui demande l'autre. Alors, tu es partant? » «
« Oh oui! » répondit le plus jeune, un sourire narquois au coin des lèvres.
« C'est toi le plus jeune donc tu commences. »
L'humoriste se saisit du dé puis le fit rouler entre les shots. Après une course effréné le dé s'arrêta sur le chiffre 5. Hugo soupira, puis se saisit à son tour de l'objet cubique et le lança. Après avoir traversé toute la table il finit par s'arrêter net.
« Tu abuses! » s'écria l'un d'entre eux, s'apercevant qu'il avait perdu la première manche.
Hugo pu savourer sa joie. D'une part car le plus jeune devait assumer les 5 shots de vodka mais aussi car il allait savoir enfin la vérité.
Les trois premiers shots passèrent plutôt bien, puis tout se compliqua au quatrième. Panayotis pouvait déjà sentir l'effet de l'alcool parcourir ses veines, enflammant tout sur son passage. Il s'était trompé, l'alcool faisait fondre le peu de lucidité qu'il lui restait bien plus vite que prévu.
Cependant, l'humoriste savait qu'il lui restait encore quelques shots possible avant ce fameux « verre de trop ». Après avoir enduré les shots qui lui brûlaient maintenant la gorge, il essaya de garder un peu de contenance pour répondre à la question du Biarrot (habitant de Biarritz).
Hugo pris une grande inspiration puis se jeta dans l'arène.
« Une leçon à retenir en amour? »
Panayotis eu un hoquet d'étonnement. Hugo lui lançait une perche, que l'alcool lui poussait à saisir.
« Euuuuh.. À vrai dire je n'ai eu qu'une vrai relation amoureuse qui s'est mal terminée. Je ne me sens pas légitime de parler de ce sujet surtout que c'était de l'histoire ancienne. » fit-il, gêné.
Hugo perdit la seconde manche. Il bu trois shots. Le journaliste savait qu'il ne tenait que très peu l'alcool. Son corps lui rappela immédiatement dès la première gorgée de liqueur qui coulait le long de sa gorge.
Panayotis le regardait, se retenant de rire face à ses grimaces à chaque verre. Puis il pris un air plus sérieux, annonçant la fameuse question.
« Hugo, je te retourne la question, je suis toute ouïe à tes doux conseils. »
Il se maudit intérieurement. Ce jeu n'était vraiment pas une bonne idée. Surtout ne pas déraper. Ne. pas. déraper.
Hugo lui raconta ses idylles, souvent courtes et peu passionnelles. Il rejetait l'amour qui n'était pour lui que sources d'ennui et de problèmes. Peut être n'avait il pas franchi cette fameuse porte par laquelle des personnes de tout âge frôle le seuil : le coup de foudre, l'amour avec un grand A. L'amour qui rend fou, l'amour passionnel, l'amour d'une vie. Ce sentiment dont il était en quête depuis si longtemps.
Pendant ce temps, son ami le regardait avec attention dans un silence d'or autour du chaos sonore que la soirée engendrait.
Il enchaînèrent ce petit jeu jusqu'au milieu de la nuit avant de rentrer chez eux, l'estomac noué mais des étoiles pleins les yeux.
Ils foulèrent le pas de leur appartement difficilement. Panayotis soutenait Hugo par le bras pour éviter que celui ci ne s'effondre sous la menace du trop grand nombre de liqueurs bues pendant la soirée. Ils riaient tout les deux à gorges déployées. La soirée avaient permis aux deux amis de se rapprocher plus qu'ils ne l'espéraient.
Panayotis fit assoir Hugo sur une chaise pour lui enlever ses chaussures car à cette heure si tardive et dans son état, le journaliste n'était plus en mesure de faire quoique ce soit. Après avoir couché son ami, il décida de faire de même. Il s'apprêtait à quitter la chambre d'Hugo quand une main le retenu amenant son corps vers le lit de celui ci. Leurs visages se rapprochèrent peu à peu, puis leurs lèvres se scellèrent dans un mouvement fou et passionné.
« Reste »
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Amour d'été
FanfictionLa chaleur envahissait l'habitacle du mastodonte de fer qui filait à travers la campagne à plus de 300 km/h. Un nouveau weekend s'annonçait comme chaque vendredi soir. Dans le train parmi les familles et les couples dans le wagon, un jeune brun essa...