Chapitre 16: La Prison?

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Point de vue Tyago

   Pendant la pause de 10 heures, j'ai rien compris. Les flics ont débarqués, ont pointés leur arme sur Harper et l'ont arrêtés pour meurtre. Lorenzo et Alyssa sont aussi surpris que moi.  Alyssa envoie un message à Thomas et Lorenzo à ses sœurs. On doit retourner en cour. Je suis inquiet et encore plus qu'à mon habitude, je n'écoute pas.

Point de vue Harper

   Je suis toujours chez le FBI. Je m'ennuie. Non mais sérieux, à part me mettre les nerfs à vif et que je pète un plomb, leur méthode de me laisser seule ne sert à rien.
   Mais je sais qu'ils veulent que je m'énerve et ça n'arrivera pas. Leurs méthodes je les connais, ils les ont toutes essayé sur moi mais aucune ne marche.
   Bah quoi tu as un caractère pourri ou tu l'as pas. Bref, ça fait 3 heures que je suis ici mais mon avocat a eu un contre temps à ce qu'on m'a dit. Ils ne m'ont pas donné à manger et ma tête tourne de plus en plus.

" Noks, Millers, je sais que vous êtes derrière la fenêtre. J'ai vomi 2 fois dans la matinée et je n'ai plus rien dans le ventre. Vous pourriez m'amener à manger sinon je vais faire un malaise? Dis-je d'une voix faible."

   Noks m'amène un sandwich. Je le mange et mon avocat arrive. Je m'étouffe quand je vois que mon avocat est en faite le père de Tyago. Il me regarde surpris.

" Quand j'ai vu le nom Harper je me suis dit que c'était une coïncidence. Dit-il avec étonnement.
- George, et merde. Dis-je en laissant ma tête se poser contre la table.
- Ne vous inquiétez pas. J'ai vu votre dossier et j'ai compris pourquoi Tyago est tombé amoureux de vous. Vous êtes pareils. Dit-il avec un sourire en coin. Passons aux choses sérieuses. Savez vous pourquoi vous avez été accusée du meurtre de Jean Charles Morres? Me demande George en s'asseyant en face de moi.
- Parce que mes empreintes étaient sur l'arme du crime. Dis-je en relevant la tête.
- Comment se sont-elles retrouvées sur cette arme? Demande-t-il en notant ma réponse précédente sur une feuille.
- Parce que je l'ai tué. Dis-je en fondant en larmes. Je trouve en ce moment je suis une putain de bipolaire."

   Ensuite il me demande ce qu'il s'est passé et je lui raconte.

" Pourquoi n'as tu pas été voir la police directement? Il demande car il ne comprend pas.
- Vous avez vu mon dossier. Ils ne m'auraient pas cru et je me serai retrouvée en prison direct. Dis-je très sérieusement.
- C'est possible mais ce n'est pas sur. Ce qui est sur c'est que maintenant tu es dans de beaux draps. M'affirme George.
- Je sais mais je peux rien changé. Vous savez pas ce que je vis, sinon vous sauriez pourquoi je ne suis pas venue. Dis-je en pleurant silencieusement, mon front posé sur la table.
- Explique moi pour que je comprenne. Tu es considérée comme meurtrière. Ils vont t'inculper pour son meurtre. Dit il avec une voix grave. Explique moi pour que je comprenne pourquoi tu n'es pas venue? Me demande George en criant. Et là je pète un plomb.
- Parce que mon tuteur me bat. Je crie. Quand je vais rentrer chez moi je vais me prendre une dérouiller. Dis-je en baissant la tête. Il dit qu'il faut pas qu'on fasse de connerie. Alors vous croyez qu'il va me faire quoi quand il va savoir que j'ai tué quelqu'un. Dis-je en relevant la tête et en regardant George dans les yeux.
- Je vois. Dit George en se frottant le menton. Je vais voir ce que je peux faire."

   Il sort de la salle d'interrogatoire. Je reste à l'intérieur, face à la vitre où je sais qu'un agent me regarde derrière. Millers entre dans la salle, peut être 15 minutes après que George soit sorti.

" Allez Vander, lève toi. Tu vas passer la soirée en cellule. Dit elle avec un sourire.
- C'est parce que je te contredis tout le temps que tu me détestes? Je demande directement.
- C'est parce que tu es une meurtrière. Répond sèchement l'agent.
- Allons y. Dis-je en avançant. Juste dîtes moi que j'aurai un accès aux toilettes. Je suis légèrement malade. Dis-je en m'arrêtant et en regardant Millers.
- Ne t'en fais pas. Il y a des toilettes dans les cellules des prisons. Me répond celle ci.
- Comment ça prison? Je panique d'un coup.
- Harper Vander, vous est reconnue coupable du meurtre donc vous allez en prison pour mineur jusqu'à votre procès. On ne va pas laisser une meurtrière en liberté. Dit elle en m'obligeant à avancer. "

   Elle me fait monter dans un bus où il y a d'autres jeunes comme moi. Je m'asseois à une place à côté d'une fille qui a un piercing à l'arcade et un anneau dans le nez comme les vaches.
Elle a un tatouage sur le bras et des cheveux rouge. En gros elle est flippante.
   Le bus démarre. Je compte les personnes qu'il y a. Au total il y a 10 filles en me comptant et 15 garçons. On arrive devant la prison et le bus s'arrête. Les gardiens nous font descendre et arriver dans la prison, d'autres gardiens nous donnent notre tenue de détenu. On se change tous en même temps. On se met en rang et je suis dernière de la file. La gardienne m'arrête.

" Nous n'avons plus de place. Tu vas aller chez les garçons. Me dit elle fermement. Allez je t'emmène.
- C'est pas sérieux? Dis-je en paniquant. Je veux voir mon avocat.
- Tu le verras demain en attendant tu vas allez chez les gars. Me dit la gardienne."

   Elle me met dans une cellule avec trois mecs qui doivent tous avoir au moins 17 ans. Je commence à flipper mais je ne le montre pas. Je m'allonge sur mon lit. Le mec à côté de moi me dit:

" Alors beauté tu es là pourquoi?
- Et surtout pourquoi tu es chez les mecs? Me demande le deuxième.
- Excuse les. Ils ne connaissent pas la politesse. Je suis Theo. Lui c'est Baptiste. Il pointe le premier mec qui m'a parle puis le deuxieme. Et lui c'est James. Me dit le troisième.
- Moi c'est Harper. Je suis chez les mecs parce que il y a plus de place chez les filles et je suis en taule pour meurtre. Dis-je en fixant le sommier du lit au dessus du mien.
- Dis moi Harper. Maintenant que tu es là, tu voudrais pas me faire une petite pipe. Me dit Baptiste.
- Ne t'approche pas de moi. Dis-je sans le regarder."

   Étant donné qu'il est tard, après que j'ai été manger seule. Je me couche et m'endors rapidement. Les mecs ne sont même pas rentrés.

Ne me laisses pas.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant