Mon cœur saigne (fanfiction Harry Potter)

Se retrouver : partie 1

Disclamer : Harry Potter appartient à JKR , mais cette histoire est à moi.

beta :  Pulcotinette 

Il y a cinq ans, j'ai eu un accident de voiture. Cela dit, je ne me souviens pas de grand-chose, mais cela m'a plongé dans un coma de trois ans. D'après ce que m'ont raconté mes parents, les médecins n'avaient plus aucun espoir sur mon réveil. Ils avaient même tenté de les persuader de me débrancher, car mon cas était sans espoir. Que de la foutaise, si vous voulez mon avis ! Enfin, quoi qu'il en soit, en arrivant à l'hôpital après l'accident, j'ai fait plusieurs arrêts cardiaques avant de revenir à la vie. Mais même si mon cœur battait encore miraculeusement, le reste de mon corps était resté inerte. Je fus alors plongé dans un coma de plusieurs mois dû à des lésions cérébrales traumatiques.

D'après ce que j'ai compris, c'est quelque chose dû à des perturbations des fonctions cérébrales normales causées par une force mécanique externe. Bon, je ne suis pas médecin, donc je ne vais pas épiloguer là-dessus. Tout ce que vous avez besoin de savoir, c'est que cela a fait de moi un légume durant trois longues années. Quand j'ai enfin repris conscience après tout ce temps, je n'avais plus aucun souvenir de mon passé et comme si ce n'était pas suffisamment pénible comme ça, j'étais persuadé d'être un super sorcier qui devait sauver le mode d'un mage noir psychopathe du nom de Voldemort. Vous imaginez le délire ! Je ne me souviens pas vraiment de cette période-là de ma vie non plus (enfin, j'essaye de ne pas m'en souvenir), mais pourtant, une chose m'est restée en mémoire. Cette chose, c'est le prénom d'une personne.

Draco. Un nom étrange, mais qui évoque en moi des sentiments encore plus étranges. Quand je songe à ce prénom, j'ai le cœur qui bat à une vitesse incroyable. C'est comme si je venais tout juste de faire le plus long de tous les marathons du monde, tant il bat vite. Je ne sais à qui il appartient, ni si je l'ai déjà rencontré dans cette vie ou si ce n'est que le simple le fruit de mon imagination, mais une chose est certaine.

Ce prénom est important pour moi. Je fais souvent des rêves où il est question d'un autre monde et de magie. Et dans mes rêves, il y a toujours quelqu'un qui se tient à mes côtés comme une ombre. Je ne sais pas de qui il s'agit, mais sa présence me rend fou de joie. J'évite cependant d'en parler autour de moi parce que j'ai peur de ce que les gens en penseront. Quand je suis sorti de mon coma, j'ai dû tout réapprendre, comme un enfant. Manger seul, marcher seul, parler seul, se doucher seul ... tout. J'ai dû tout réapprendre. Cela n'a pas été facile pour moi et encore moins pour mes parents, mais j'ai tenu bon. J'ai tenu bon, parce que je ne voulais pas donner raison aux mauvaises langues qui disaient que je ne remarcherais jamais plus.

J'ai tenu bon, parce que je ne voulais pas donner plus de peine à mes parents qu'ils n'en avaient déjà. J'ai donc serré les dents et retenu ma douleur et ma frustration. Cela m'a pris un an, une année pénible, mais je peux à présent marcher tout seul. J'ai récupéré la totalité de ma mobilité. Je suis très fier de ne plus dépendre de qui que ce soit pour les simples tâches quotidiennes de la vie. De mon accident, étrangement, je n'ai gardé qu'une seule marque : une cicatrice en forme d'éclair sur mon front. Mis à part elle, je ne garde aucune séquelle. Les médecins en ont été très étonnés, car quand on m'a amené à l'hôpital, j'avais plusieurs blessures très graves qui normalement auraient dû laisser des traces indélébiles, mais ne l'ont pas fait. Voilà pourquoi le manque de marques sur mon corps couplé à mon miraculeux rétablissement avaient soulevé beaucoup de questions sans réponses.

À ma sortie d'hôpital, je n'avais toujours pas retrouvé ma mémoire perdue, et elle me manque toujours. Les docteurs ont dit à mon père et à ma mère qu'il y avait de forts risques pour que je ne regagne jamais mes souvenirs. C'est déjà un miracle que je me sois réveillé et que j'aie pu récupérer toute ma motricité sans aucune séquelle, alors nous devrions être reconnaissants pour ça et ne pas trop en demander. Après cela, nous avons décidé de nous faire de nouveaux souvenirs et remercié Dieu pour mon rétablissement au lieu de perdre notre temps sur le passé. Ce n'est pas facile tous les jours, parce que j'aimerais retrouver ma mémoire disparue, mais je fais avec.