Douceur mortelle.

à toi, à moi

je t'aurais bien demander de rester
mais tu ne m'aurais même pas entendu,
entre mes larmes
tes cris
et ta fierté,
tu n'y aurais pas fait attention.
je t'aurais bien crier que je t'aimais
mais tu ne m'aurais jamais cru,
entre mes maux
ton indifférence
et ta douleur.
je t'aurais bien retenu,
mais en valais tu le coût,
entre ta méchanceté
ton incompréhension
et ta désaffection,
tu ne m'aurais jamais rendu heureuse.
je nous voyais bien,
la chaleur d'un été
parcourant nos corps
la chaleur d'un amour
parcourant nos coeur.
je nous voyais bien,
passé du rire
aux larmes,
puis des armes
aux mots.
je nous voyais bien,
juste toi et moi
là, vivant se qu'il y avait à vivre.
vivant
découvrant
éprouvant
bataillant
l'inconnu,
à deux.
le temps d'une cigarette j'ai cru apercevoir ton sourire grâce moi.
le temps d'un instant j'ai cru pouvoir accéder à l'homme torturé que tu peux être.
le temps d'une bouffé de fumée j'ai cru
pouvoir te donner l'envie de te battre pour devenir l'homme que tu peux être.
le temps d'un câlin sous la couette j'ai imaginé que tu voudrais resté.
le temps d'une prise de tête j'ai pensé que tu cesserais.
le temps d'un rire, d'un regard, d'un baisé
j'ai voulu que tu deviennes tout ce que je te crois capable.
le temps d'une larme, j'ai cru que tu arrêterais ton animosité.
le temps d'une semaine, j'ai cru que tu m'aurais prise dans tes bras
me promettant de jamais vouloir me perdre
me promettant de m'aimer
me promettant de continuer à te battre
à deux.
le temps d'un mois j'ai cru que tu aurais compris que j'en valais la peine.
à toi
à moi
à tout se qu'on ne s'est jamais dit,
à tout se qu'on s'est malheureusement dit.