Chapitre 5

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Je me fais réveillé par un bruit sourd. Je relève tranquillement la tête pour voir qu'est ce qu'il se passait dans ma chambre.

- Maman? 

- Quoi? 

- Qu'est ce que tu fais? 

Elle était entrain de poser des barreaux sur ma fenêtre tel un prisonnier. 

- Tu es sortit hier. Je t'avais formellement interdit de sortir. Tu étais priver de sortis. Alors peut être que c'est barreaux vont te faire réfléchir a deux fois avant de faire le mur. 

- Tu me considère comme une prisonnière maintenant, génial. 

Elle ne rajoute rien, mais marche jusqu'à ma porte et commence à changer la serrure. 

- Qu'es tu fais, putain? 

- Tu as beaucoup changé c'est dernières semaines. J'ignore pourquoi t'es comportements sont rendus tellement irrespectueux, mais pour l'instant oui tu vas être considérée comme une prisonnière. Je vais verrouiller cette porte le soir pour être sur que tu ne sorte pas de cette maison. 

- T'es pas bien. T'as un problème. 

- Ouais, ouais. 

- Et puis qui ma ramener a la maison hier? 

- Collin, il ma dit qu'il ta trouver ivre a une fête et c'est pour ça qu'il t'a ramené. 

Si sa ne serais que de moi je courrais jusqu'à sa maison pour aller lui foutre une bonne baffe, mais je suis prisonnière de ma propre chambre maintenant. 

- Bon, j'ai fini. Je vais travailler et si tu oses sortir pendant mon absence tu vas avoir de plus gros problème qu'une fenêtre avec des barreaux. 

- Où tu veux que j'aille au juste? Je te l'ai déjà dit tout le monde me déteste. 

Elle ne prononce aucun mot de plus et sort de ma chambre. 

Elle est folle ou quoi? Je comprends qu'elle s'inquiète pour moi, mais a ce point. Je marche jusqu'en bas des escaliers et je balaie les pièces du regard a la recherche de mon ordi. Je regarde par la suite tous les endroits possibles pour cacher un ordinateur portable et mes efforts finissent enfin par porter fruit quand je le retrouve cacher au fond de l'armoire. 

 Je remonte dans ma chambre. Une fois dans ma chambre j'allume mon ordi et tape facebook dans le moteur de recherche. Je me connecte, chose que j'aurais du éviter. J'avais plusieurs demandes d'amis, de notifications, de messages et en prime le vidéo de moi et Collin. Je savais bien qu'il le posterait après mon départ d'hier, mais une partie de moi croyait qu'il bluffait. 

En ouvrant mes messages je fonds en larmes. Les messages étaient plus que cruelles. Je croyais que les messages précédents que j'avais reçus étais méchants... Mais je n'avais rien vue.

Voila, vous savez tout. Je n'ai jamais fait un plant a trois avec deux gars et oui j'ai couché avec Collin comme vous avez sûrement vu sur la vidéo, mais je ne voulais pas faire de mal a Mackenzie. Enfin, je savais bien que sa allais lui faire du mal, mais pour être franche je n'y ai pas réellement pensé sur le coup. 

Signé ; Bethany Williams

****

Je ne prends même pas la peine de relire mon texte et j'envoie sur mon mur facebook. Je me sens beaucoup plus légèreté par la suite, mais sa ne m'enlève pas l'énorme boule pris dans mon estomac. Je ne pourrai plus jamais retourner au collège après ça ni nul part d'autre. Certains ne vont pas douter de la vraie histoire. Tandis que d'autres vont seulement garder leurs jugement sur moi et continuer a faire de ma vie un enfer.

Je retourne au premier étage de ma maison pour la deuxième fois ce soir et je regarde. Je reste là debout à regarder autour de moi me demandant quelle façon serait la plus rapide et la moins souffrante d'en finir. Il y a tellement de manières de mourir. S'ouvrir les veines, ingéré des médicaments, se pendre, sauter d'un grat de ciel, se tirer une balle et j'en passe. La seule solution qui serait possible dans ma situation serait de m'ouvrir les veines. 

Je marche jusqu'à ma cuisine. Je prends le couteau et remonte dans ma chambre. Je dépose le couteau sur mon lit et me dirige vers la salle e bain, mais avant je fais un arrête dans la chambre de ma mère pour regarder son horaire. Elle finit de travailler dans 3 heures. Sa me laisse amplement de temps. Je vais ensuite prendre une douche. Pendant les 20 minutes de ma douche je ne fais que penser a se que je m'apprette a faire dans quelques minutes. J'y pensais déjà depuis plusieurs jours, mais je n'avais jamais gardé l'idée en tête. Maintenant j'en suis sûr. 

Je sors de la douche et mets la plus belle robe que j'ai. Je dépose ensuite mes trois lettres a l'avant de ma porte. Je referme cette dernière et me diriger vers mon couteau. Je le prends dans ma main et m'assois sur mon lit. Je dépose les couteaux sur mon poignet à l'endroit ou mes veines sont bien visibles, mais je ne mets aucune pression. Je repense au mois qui vient de passer. Toute la douleur que j'ai ressentit et j'enfonce délicatement le couteau dans mon poignet. Énormément de sang coule de celui-ci, mais au lieu de ressentir de la douleur je ressens un étrange apaisement. 

Je sort la lame de mon poignet en sang et le replonge dans ce dernier, mais cette fois-ci en repensant a tous les bons moments que j'ai eu. Quelques larmes coulent sur mes joues. Je reproduis se processus encore plusieurs fois avant d'être beaucoup trop faible pour continuer. Cette fois je m'allonge sur mon lit. Je ferme mes yeux et je ne peux qu'être heureuse. Enfin, dans quelques secondes tout va être finis pour de bon. Plus de querelles, de mal, de tristesse, rien. Je pars dans un monde meilleur. 

 - J'arrive papa, j'arrive. Dis-je en chuchotant avant de fermer les yeux définitivement.


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