Une nouvelle à la tess [Réécriture]

08.

As Salam Aleykoum 🙏🏽

On se rejoint en bas de chez lui, il avait des courses dans les mains. L'idée de devoir faire à manger n'était pas des meilleures mais toujours mieux que les papiers. Je savais qu'on avait encore beaucoup de chose à régler mais ça pouvait attendre demain.

Son appartement n'était pas loin du mien, et j'étais plutôt contente pour ça, c'était un gros soulagement d'avoir quelqu'un que je "connaissais" près de moi.

En rentrant chez lui j'ai été envahi par une odeur nouvelle. Tu sentais la tranquillité et l'amour, c'était une sensation trop étrange.

Je ne vous parle même pas du salon, INCROYABLE. Il y avait un énorme canapé et sur le haut du mur on pouvait lire allah, c'était simplement apaisant. Voilà c'est exactement cette sensation que l'on ressent une fois rentrer dans cet appartement, un apaisement magique.

Maïse : "Ma mère avait eu l'idée de le faire, mais tant qu'elle a été en vie on n'a rien accompli."

Moi : "C'est une belle façon pour se souvenir d'elle. "

Maïse : "Viens, je te montre la chambre de Karim, tu vas dormir ici cette nuit."

Moi : "T'es sûr que je vais pas te déranger ?"

Maïse : "Vraiment pas du tout. La mienne est à côté si jamais t'as besoin"

Il est parti en refermant la porte derrière lui, j'en profite pour donner des nouvelles à mes parents, je sais qu'ils sont inquiets pour moi, surtout en vue de tout ce qu'il s'est passé jusqu'à maintenant.

Je pars me doucher et je prends des habits dans l'armoire de Karim, quand il y a pas le choix on fait avec les moyens de bord.

En passant dans le couloir je vois Maïse jouer à la play, et j'ai eu une soudaine envie d'un gâteau au chocolat.

Je devais juste vérifier qu'il avait tous dans la cuisine et j'allais nous préparer quelque chose.

Au bout d'une heure, je me le retrouve sur une chaise dans la sale à manger. J'étais tellement perdu dans mes pensées qu'à aucun moment je l'ai senti se rapprocher de moi.

Maïse : "On fait à manger ou en commande ?"

Moi : "Si ça te va en commande, ce soir j'ai pas trop d'inspi."

Maïse : "Tekass, tacos ?"

Moi : "Cordon bleu algé."

Maïse : "C'est tout ?"

Moi : "Frite Ice-tea."

Maïse : "Eeeeeh faut manger hein ?"

Moi : "Tiens les sous et bouge que j'ai faim."

Je le vois partir en rigolant, je l'aime bien ce petit. Il a une joie de vivre qui est tellement contagieuse qu'elle te procure du bien. Ce n'est pas tout le temps que tu peux croiser ce genre de personne dans ta vie.

Faut savoir les préserver.

On a passé la soirée tranquille devant Netflix et tacos. Ça fessait vraiment du bien, avoir un peu de changement et de tranquillité surtout.

Maïse a reçu un appel de ses frères dans la soirée ... le pire dans tout ça, ce qu'il ne connaissait même pas mon existence. Donc le petit il m'a fait venir chez lui sans que personne ne soit au courant. Mais non, pause c'est illogique. Au fond, même moi je suis sereine pour aller chez quelqu'un que je connais depuis peu ...

Ses frères n'ont trouvé aucun souci pour que je reste avec eux le temps que l'appartement soit arrangé, que la police me donne l'ok pour aller chercher mes affaires. Cette aventure à Marseille commence à être un peu trop compliqué.

Je devais aussi chercher les meubles pour l'appartement, surtout que je pouvais pas tout acheter d'un coup, et que le salaire du travail n'était pas des meilleures. Mais je sais que je peux y arriver, j'ai confiance en moi.

La fatigué de la journée était trop présente et je décide de partir dormir. Je reste un peu dans le lit à lire, ça me fessait tellement du bien cette sensation que je voulais rester ainsi encore longtemps.

J'allais m'endormir quand je sens le lit se baisser sur un côte.

Maïse : "Tu dormais déjà ?"

Moi : "Presque. Tu as besoin ?"

Maïse : "Je vais sortir."

Moi : "Oui et ?"

Maïse : "Ça ne te dérange pas de rester toute seule ? "

Moi : "Non du tout t'inquiète ferme bien la porte juste."

Il me fait un bisou dans les cheveux et sors. J'entends la porte se fermé à clé et je peux enfin me reposer.

Sauf que mon cerveau en a décidé autrement. Je commence à me rendre compte que dans moins d'une semaine je commence les cours à la fac. Je ne suis clairement pas prête pour ça. Je n'ai pas de matériel, ni même l'envie de me lancer dans ça ...

J'ai tourné dans mon lit toute la soirée, je n'arrivais pas à trouver le sommeil c'était horrible. Une fois que Maïse était rentré, même s'il a essayé de faire le moindre bruit possible, j'ai enfin réussi à m'endormir.

Demain allait être une longue journée.