-NORIAM THE KILLER-

VI

Mes yeux s'ouvrèrent d'effroi. Là, sous mon oreiller ou ma tête reposait du soir au matin, se trouvaient deux lames blanches couvertes de sang et reliées entre elles par une fine chaîne argentée...

-Qu'est-ce que c'est que ça ?!

-Tu ne te souviens pas ? C'est toi qui l'a fabriqué !

-Moi?!

-Oui,tu ne t'en rappelle pas ?

Surpris par sa réponse plutôt déplaisante. J'ai attrapé une des lames.Elle pesait au moins 10 kg ! Comment j'aurais pu tuer un énorme chien avec une arme aussi lourde !? Du sang se trouvant sur l'une des lames commençait à couler sur mes mains. C'est la première fois que je voyais autant de sang et à cause de ça, mon cœur battait la chamade et mes yeux commençaient à pleurer.

-Ça va, Noriam ? Et c'est quoi ce truc dans tes mains ?

Dès que j'entendis la voix de mon frère, je ressentis quelque chose d'étrange. C'était quelque chose de bizarre... J'avais envie...de tous détruire, tous tué ! Tout égorger ! Des giclements de sang,de chair, de membres ! Je comprends ce que ressent mon autre moi maintenant ! Le monde se fiche bien de perdre deux ou trois personnes !

Ma tête a viré sur le coté.

-Noriam?

Je me suis lentement retourné. Un sourire qui déchiré mes joues était gravé sur mon visage. Luo recula et une expression de peur commençait à apparaître sur son visage. Armé de mes deux lames, je commençais à m'approché de lui. Je tenais fermement la chaîne et je faisais tourner la lame en faisant des cercles avec ma main gauche.

    La lame, étant très lourde, tournait à la vitesse de la lumière et s'approchait dangereusement de Luo.
C'est là que la lame le toucha. La première fois se fut dans les cuisses.Il commença à fuir, pour prévenir nos parents, qui dormaient encore. Il se retourna avec une énorme entaille qui lui traversait les deux chevilles. La deuxième, l'arme lui coupa l'épaule et manqua de lui arracher le bras gauche. C'est là que Luo se tordit de douleur. Il hurlait sans cesse et disait :

-Arrête,Noriam ! Arrête, tu deviens...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que sa tête avait accroché à ma lame et avait été arraché. Le sang incessant pleuvait dans la pièce la pièce. Je tombai à genoux, mit mes mains dans le sang, et m'allongeas.

    A coté de moi, se trouvait la tête déchirée de mon grand frère adoré à l'expression neutre. Je la saisi, la regardai fixement avec un tendre sourire et dis :

-C'est une belle journée, hein ?

END